Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif/Toulouse - Faisons le pour eux !

19 Mars 2018 | 164 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

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Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Gabriel Sandler, 4 ans
Arieh Sandler, 5 ans
Jonathan Sandler, 30 ans
Myriam Monsenego, 7 ans
Abel Chenouf, 25 ans
Mohamed Legouad, 24 ans
Imad Ibn Ziaten, 30 ans
étaient abattus pour ce qu’ils étaient et représentaient. 
Les trois soldats pour l’uniforme de l’armée française qu’ils portaient et les trois enfants et leur instituteur pour ce qu’ils étaient, des juifs.

Tel un robot, programmé pour tuer, l’assassin a froidement tiré dans les rues de Montauban et de Toulouse. À l’école Ozar AThora, il n’a pas hésité une seconde à ouvrir le feu contre des enfants. Il a même filmé son geste monstrueux. Sa main n’a pas tremblé, lorsqu’à bout portant, il a abattu la petite Myriam Monsenego après avoir tiré sur Ariéh, Gabriel et Jonathan Sandler.
Nous n’oublierons jamais ce jour noir et la traque de celui qu’on s’est empressé de nous présenter comme un « Loup Solitaire ». Depuis, cette notion s’est écroulée et chacun sait qu’il n’existe pas de loups solitaires. Ce sont bien des cellules terroristes islamiques organisées et structurées qui commettent ces crimes. Ces terroristes sont modelés, formés et programmés par une idéologie mortifère qui prône le Jihad. Ils frappent tous ceux qui refusent de se soumettre.
Une idéologie islamiste intégriste et conquérante qui a fait du mécréant son ennemi et du juif sa principale cible.  Certains ont encore du mal à admettre cette réalité et cette spécificité. En ne le désignant pas ainsi, l’extrême gauche populiste nie le développement d’un antisémitisme musulman intégriste qui prospère dans nos territoires perdus de la République.
Au nom de l’idéologie antiraciste des années 1980, qui n’est plus aujourd’hui conforme à la réalité et dans laquelle ils restent enfermés, ils parlent de racisme en général sans en analyser les spécificités et les nouvelles formes. 
Ils doivent comprendre que la lutte contre le racisme ne peut pas faire l’économie de la lutte contre le nouvel antisémitisme. Ils doivent comprendre qu’il ne faut pas alimenter la concurrence des souffrances mais au contraire se servir de chaque histoire pour se battre contre les fantasmes, les idées préconçues et ainsi lutter ensemble contre la haine.

Il faut qu’ils comprennent que celle-ci ne sera vaincue que lorsque chacun aura fait sienne la souffrance de l’autre.
Il faut le faire afin que plus jamais un enfant quelles que soient sa couleur, son origine ou sa religion, ne soit attaqué pour ce qu’il est.
Il faut le faire en mémoire d’Arieh, de Gabriel et Jonathan Sandler, de Myriam Monsenego, d’Abel Chenouf, de Mohamed Legouad et d’Imad Ibn Ziaten.
Il faut le faire !

N’oublions jamais !

Gil Taieb

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