Gil Taïeb

Vice Président du Crif

#Blog - L'ombre et la lumière par Gil Taïeb

27 Février 2017 | 146 vue(s)
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Actualité

Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

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Antisémitisme

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Deux historiens français l’ont fait et publient ce mois d’avril en collection Que Sais-je Les 100 mots de la Shoah.

"La Place de la République ne vous appartient pas".

Dimanche dernier, des militants du Collectif Anti Boycott se sont rendu face à une manifestation BDS.

Quel est donc ce mouvement qui s'est vu offrir une tribune hier au journal télévisé de France 2 ?

Lundi 11 janvier, à Marseille, un jeune turc de 15 ans attaquait à la machette un enseignant juif portant une kippa. Une affaire qui devait provoquer une grande émotion, et qui a inspiré à Jérôme Fenoglio, le directeur du journal « Le Monde », un éditorial remarquable. En voici un extrait : « Ce mal, il faut le considérer pour ce qu’il est : le produit des noces mortelles entre djihadisme et antisémitisme. Le terrorisme fondamentaliste (…) reprend tous les stéréotypes du vieil antisémitisme européen, accommodé à la sauce de l’heure, mélange de théories du complot importées du Moyen-Orient et transportées par Internet ».

A force de tenir des raisonnements primaires, ami de Gôôôôche, tu es devenu primaire

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"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

Vendredi soir, à Paris, salle Pleyel, se tenait la 42e Cérémonie des Cesars.  Un rendez-vous incontournable attendu par toute une profession et son public. Au cours de cette cérémonie présentée par le talentueux Jerome Commandeur, nous avons pu découvrir ceux qui font le cinéma d'aujourd'hui. 

Le Prix du meilleur espoir féminin a ainsi été remis cette année à la jeune Oulaya Amamra pour son rôle dans  "Divines". Tous ont pu découvrir ce visage radieux de bonheur mais le lendemain nous en est apparu un tout autre. Celui d'une Oulaya de l'ombre, d'une Oulaya de 2012, alors âgée de 14 ans, qui diffusait des tweets antisémites, racistes et homophobes. 
Mais sa jeunesse excuse-t-elle ses retweets et ses likes de Dieudonné et sa quenelle en 2014 ou plus récemment sa reprise en 2015, quelques jours après les attentats terroristes de Paris, d'une caricature montrant une marionnette islamique terroriste manipulée par Israël et les U.S.A ?

Une zone d'ombre sur le visage d'Oulaya que la jeune actrice devra combattre avec la force que lui procure sa mise en lumière et son impact sur le jeunesse des banlieues. 
Aujourd'hui, sur les réseaux sociaux et pour quelques intellectuels et journalistes à l'indignation sélective, elle est présentée comme une victime d'un système qui n'accepterait pas la réussite d'une française issue de l'immigration.

Ce petit monde se trompe et met en danger la cohésion nationale et le vivre ensemble. Dire les choses et reconnaître ses erreurs, lutter afin que d'autres n'en fassent pas, n'est-ce pas là le rôle et le devoir de ceux qui ont la chance d'avoir les lumières sur eux ? La culture au service des humains et non pour les diviser.

C'est ce qui est fait dans une pièce exceptionnelle de Dominique Coubes au Théâtre du Gymnase avec le grand Michel Jonasz et le jeune Sami Seghir. "Les fantômes de la rue Papillon" imagine en effet la rencontre dans l'au-delà de Joseph assassiné lors de la rafle du Vel d'hiv et de Haïssa tué lors d'un contrôle d'identité 70 ans plus tard. Deux fantômes d'une vie fauchée par "la haine de l'autre".

Les fantômes de Joseph et de Haïssa vont apprendre l'un de l'autre et éveiller nos consciences sur le monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Une pièce à ne pas manquer qui j'espère inspirera et invitera les Oulaya Amamra à passer de diffuseurs de haine à militants contre le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie que l'on voit monter dans certains de nos territoires perdus de la République.
En auront-ils la volonté et le courage ? 

Gil Taieb