Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

#BlogDuCrif - Les prix de la Licra

29 Mai 2018 | 176 vue(s)
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Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Plus de mille personnes se sont retrouvées le dimanche 27 mai à la mairie du 5ème arrondissement de Paris à l’occasion du 11ème Salon du Livre de l’Antiracisme et de la Diversité organisé par la Fédération de Paris de la Licra au cours duquel  86 auteurs ont dédicacé leurs ouvrages.

Lors d’une cérémonie émouvante, en présence de Florence Berthout, maire de l’arrondissement, de Mario Stasi, président de la Licra, de David-Olivier Kaminski, président de la Fédération de Paris de la Licra et de Serge Klarsfeld, le jury, présidé par Jean-Pierre Allali, secrétaire général de la Fédération de Paris, a attribué les prix 2018.

Le prix de la Licra est allé à Samuel Sandler pour son ouvrage, écrit avec Emilie Lanez, Souviens-toi de nos enfants (Grasset) et à Valère Staraselski pour Le parlement des cigognes (Cherche-Midi).

Le Prix Spécial Patrick Quentin, remis par Muriel Quentin, est allé, lui, à Noémie Halioua pour L’affaire Sarah Halimi (Cerf).

Enfin, comme ce Salon était placé sous le signe du cinquantenaire de mai 68 dans le cadre de la manifestation « Sous les pavés, les Livres », un Prix Mai 68 de la Licra a été attribué à Malka Marcovich pour L’autre héritage de mai 68. La face cachée de la révolution sexuelle (Albin Michel).

En fin d’après-midi, une table ronde, présentée par David-Olivier Kaminski et animée par Léa Salamé, avec des interventions de Serge Klarsfeld, Pascal Bruckner, Bernard Ravet et Alain Geismar, sur le thème : « Mai 68-Mai 2018 : quelles leçons tirer de nos combats contre le racisme et l’antisémitisme ? », a conclu ce bel événement.