Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

DÉTRUIRE LE FASCISME ISLAMIQUE par Zineb

20 Février 2017 | 276 vue(s)
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Opinion

Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

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Zineb, entendez Zineb El Rhazoui, c’est la rescapée de la tuerie de Charlie Hebdo. Journaliste, elle se définit comme une « athée musulmane », militante des droits de l’homme et des libertés individuelles. Le petit livre qu’elle offre à notre réflexion est d’un courage exemplaire. Considérant, avec Georges Orwell que « la dictature s’épanouit sur le terreau de l’ignorance », elle met un pont d’honneur à appeler les choses par leur nom.

S’il y a un concept qui fait bondir l’auteure, c’est celui « d’islamophobie », une « imposture intellectuelle » selon elle. Un mot, pourtant, qui est entré au dictionnaire car selon le Larousse, il s’agit d’une « hostilité envers l’islam, les Musulmans ». Dès lors, une race nouvelle est créée, la « race musulmane » et être islamophobe, c’est être raciste !

Or les Musulmans, comme les Juifs ou les Chrétiens, sont très divers. Il y a parmi eux « des athées, des athées militants, des agnostiques, des déistes, des non-pratiquants, des pratiquants partiels, des ‘je-m’en-foutistes’, des dévots ou des radicaux militants ». Si l’on excepte les islamistes, qui estiment que « leur pratique personnelle de la religion islamique doit prévaloir sur les lois de la République », les autres Musulmans ne sont, dit Zineb, qu’un alibi au discours prétendument antiraciste des champions du « pas d’amalgame ».

C’est donc une confusion sémantique savamment orchestrée entre  la critique d’une religion et la haine d’un groupe humain qui a permis de poser en France, la première pierre d’un « joug totalitaire ». Et comme, en France, le racisme n’est pas un délit, mais un crime, le tour est joué : la critique de l’islam pourrait être punie par la loi. La conclusion de Zineb est sans appel : «  Tant que vous n’aurez pas déconstruit la dialectique pernicieuse des islamistes, vous ne serez rien moins qu’un de leurs innombrables idiots utiles ».

Et quand certains imams modérés évoquent le « vrai islam », l’auteure s’insurge, allant au cœur des textes sacrés : Coran, Hadiths et Sîra, pour donner des dizaines d’exemples frappants. Son analyse est une occasion de rappeler les guerres impitoyables et sanguinaires menées par Mahomet et ses troupes contres les tribus juives d’Arabie : Banû Qaynukâ, Banû Qurayza et Juifs de Khaybar. N’entend-t-on pas, d’ailleurs, dans certaines manifestations les cris de « Khaybar, Khaybar, Ô Juif ! L’armée de Muhammad reviendra »

Un développement intéressant concerne les interdits vestimentaires. Zineb, à juste titre, s’étonne que l’accent, dans les médias et lors des discussions, ne soit mis que sur les questions de voile, de burqa et de burkini alors que la religion musulmane est également très stricte pour les hommes à qui il est rigoureusement interdit de porter de la soie,de l’or ou de l’argent. Quant à la pudeur masculine, elle va du dessous du nombril jusqu’au dessous des genoux. « Pourtant, pas de ‘Burcaleçon’ sur les plages de France, d’Algérie  ou d’Angleterre »

Zineb administre une véritable volée de bois vert contre les « pleurnichards de l’islamophobie ». Sous couvert de démocratie, les islamistes veulent nous imposer en fait un régime dont Polybe, il y a bien longtemps, nous a dessiné les contours : l’ochlocratie, un régime politique dans lequel la foule, la multitude, impose sa volonté.

Reste à espérer que les sociétés libres dans lesquelles nous vivons, ne se laisseront pas faire.

En conclusion,  « l’islamisme est un fascisme comme les autres » et « l’islam n’a pas sa place dans le monde moderne en tant que législation. Pas plus que le christianisme ou le judaïsme »

Avec ce petit livre percutant et bien documenté, Zineb nous montre que l’on peut, avec peu de mots et de phrases, dire beaucoup de choses intéressantes. Á découvrir absolument.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Ring. Novembre 2016. 72 pages. 6,90 euros