Israël face aux flammes, par Marc Knobel

25 Novembre 2016 | 47 vue(s)
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Israël

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

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Jeudi 24 novembre, des incendies se sont déclarés autour de Jérusalem, à Modiin (centre), dans certaines régions du nord, à Rishon Letzion (banlieue de Tel Aviv), dans le village de Nirit (centre) ou encore dans l'implantation de Talmon (Cisjordanie). Il y a dans ces feux une véritable tragédie, politique, écologique et humaine.

Politique, parce que l‘on parlerait déjà d’intifada du feu, après celles des pierres qui tuent, des couteaux qui éventrent, le feu qui lamine, le feu qui ravage.

La police israélienne a arrêté douze personnes soupçonnées d'être à l'origine de certains des incendies qui ravagent le pays depuis quatre jours, ou d'avoir incité à les provoquer. Selon I24 news, vendredi matin, c'est un Palestinien clandestin soupçonné d'être à l'origine de l'incendie qui s'est déclaré dans le village de Beit Meïr, près de Jérusalem et duquel des centaines de personnes ont été évacuées qui a été arrêté. Les forces de police recherchent d'autres suspects, alors que le feu a brûlé au moins quatre maisons.

Et, même si la prudence, à cette heure est de mise, peut-être y a-t-il derrière ces incendies éparpillés sur le territoire israélien non pas seulement des pyromanes fous, mais des terroristes endoctrinés, fanatisés, prêt à tout, jusqu’à l’indicible ? Quoiqu’il en soit, les services de sécurité israéliens privilégient fortement la piste criminelle.

Il faut penser aussi aux quelques réactions de joie que ce feu suscite, ici ou là. Ce n’est pas une nouveauté. On se souvient, par exemple, qu’à Gaza, les faiseurs de mort et les fanatiques endoctrinés distribuaient dans les rues des bonbons et d’autres douceurs et/ou friandises aux enfants, à des gamins, à des jeunes, lorsque des israéliens sont assassinés. C’est ainsi que le Hamas célébrait (par exemple) l'attentat sacrilège qui avait été commis au matin du 18 novembre 2014 à coup de hache et d’armes blanches contre des fidèles qui priaient avec ferveur à l’intérieur d’une Synagogue, à Jérusalem.

Fort heureusement, ailleurs, les druzes de Galilée, par exemple et/ou les arabes israéliens ouvrent leurs portes aux sinistrés.

A ce sujet, la députée  la députée du Likoud Sharren Haskel a déclaré  i24news (25 novembre 2016) : « La coopération avec les Palestiniens, qui se sont mobilisés pour nous prêter assistance, et les Arabes-israéliens qui proposent d'héberger des Juifs qui ne peuvent pas rentrer chez eux, c'est ce qui rend ce pays merveilleux ».

Ajoutons que, de leur côté, les autorités palestiniennes ont offert, Jeudi 24 Novembre 2016, leur aide à Israël, une offre qui a été accueillie positivement par le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Il est attendu que 4 camions pompiers palestiniens soient envoyés en Israël.

Ce sinistre est aussi un drame Ecologique, parce que des terres généralement arides brûlent (Israël connaît une sécheresse persistante) et que les plantations forestières brûlent. Lorsque les forêts partent en fumée, c’est un désastre écologique. Et, pour un aussi petit pays qu’Israël, qui investit durablement dans le reboisement, c’est dramatique.

Humaine, parce que les flammes ravagent tout, hôpitaux, maisons, écoles, immeubles et quelque 80.000 personnes ont dû être évacuées dans la région d'Haïfa, troisième ville d'Israël. Des centaines de personnes ont été évacuées dans le village de Beit Meir.

Les habitants des quartiers sinistrés voient s’envoler en fumée leur vie, toute leur vie. Et c’est là aussi une tragédie humaine.

Il faudra reconstruire ce qui aura été détruit, cela prendra du temps cela aura un coût. Cela engendrera du stress,  de la peine, de la douleur.

Il faudra aussi que les israéliens s’adaptent à ce type de situation et développent les/des moyens adéquats pour lutter contre ces feux, surtout lorsqu’ils ravagent une partie substantielle du pays.