Par Dov Maimon
Vous êtes vous déjà demandé à quoi sert donc cette casquette (supposée de dissimulation de signe extérieur de judaïsme) sur la tête de ces gamins apeurés avec le regard légèrement furtif qu'on reconnaît à cent mètres dans le métro ?
Entendons-nous, cette affaire ne réfère pas du rituel mais d'une tentative de retour de la dhimmitude. Et la réponse n'est pas une histoire de couvre-chef mais de dignité. Comme disaient le féministes des années 70, céder un jour c'est céder toujours.
Il y a tous ceux qui ne portent pas la calotte et pour lesquels l'invitation marseillaise n'aura aucune implication pratique. Et puis il y a les religieux qui vont mettre la casquette, qui, d'ordinaire associée à tout un habitus, fait que les arabes antisémites les reconnaissent à cent mètres. Ce que souhaite l'antisémite musulman c'est de retrouver le juif craintif, sur ses gardes, le dhimmi, qu'on regarde avec mépris et que le plus souvent on ne frappe pas ni n'insulte mais qui de temps en temps pour lui rappeler son statut de personne tolérée, on rappelle à l'ordre.
La kippa est autant une provocation et un signe d'arrogance pour l'antisémite musulman que la mini-jupe est une provocation et un signe d'arrogance pour le violeur. Il est temps d'identifier qui sont les fauteurs de troubles et les empêcher de nuire. Arrêtons de justifier ces tentatives de culpabilisation des victimes. Les juifs et les femmes sont détestés pareillement par les islamofascistes. Pitié, ne cédez pas. Si vous cédez aujourd'hui, demain ce sera encore pire. Wake up, stand up, brothers and sisters. Stand up for your rights.