Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras, de Jean-Pierre Gattégno

02 Mai 2018 | 181 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

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Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras, de Jean-Pierre Gattégno*

En fait d’aventures, ce sont plutôt les mésaventures du héros, que nous conte, avec truculence, Jean-Pierre Gattégno.

Juan de Figueras est né à Séville, au temps du règne de Philippe III. Fils d’Alvaro de Figueras, honorable négociant et de dona Elvira, il a deux frères, Rafael et Ignacio et deux sœurs, Carmen et Rosita. Sans oublier l’oncle Leonardo. Juan est un Marrane depuis de nombreuses générations, mais il ne le sait pas. Comme il ne sait pas ce qui se passe dans la chambre secrète dont l’accès lui est interdit.

Juan se sent tellement chrétien qu’il se sent une vocation à devenir prêtre. Qu’à cela ne tienne. Sans lui demander son avis, Alvaro l’inscrit au Collège du Saint-Sacrifice de la Rédemption de Valence. Il a treize ans et le voilà obligé de quitter sa famille pour un destin inconnu à dos de mule en compagnie du fidèle serviteur de la famille, Filogeno. Avant son départ, sa mère lui passe autour du cou un médaillon en forme d’étoile de David. Pour Juan, les ennuis commencent. Le voyage est éprouvant et, à l’arrivée, le Collège ressemble plutôt à un bouge qu’à un établissement d’enseignement religieux. Quant au père supérieur, Sebastian de la Moraleja, il se révélera être un fieffé coquin. Spolié, violenté, obligé à des pratiques homosexuelles, Juan choisit la fuite. Dès lors, il va aller de rencontres interlopes en amitiés douteuses : Hermano le fourbe qui le forcera à mendier, Leoncio, l’expert en judaïsme, Don Salluste, l’énigmatique, Julian del Campesino, l’impuissant et sa femme, Conception, qui fera de Juanito son esclave sexuel, Don Gormas qui en fera son coursier, Pepe, l’acrobate du jeu de bonneteau et bien d’autres.

Juan finira un jour par retrouver sa ville natale, hélas dévastée par l’Inquisition. Ses parents ont disparu. Sont-ils morts, ont-ils rejoint Salonique, la nouvelle Jérusalem ?

Des développements intéressants sont consacrés aux Musulmans, qui, à l’instar des Juifs furent obligés d’embrasser le christianisme, les Mudéjares et aux Marranes inversés, de vrais Chrétiens, simulant, par intérêt, un judaïsme de façade.

Un roman vivant et captivant

Jean-Pierre Allali

(*)Éditions de l’Antilope. Janvier 2018. 448 pages. 22 €