L'enfant juif de Jarnac dont personne ne parle

12 Janvier 2016 | 77 vue(s)
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Actualité

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

Ecrit par Dr Bruno Halioua le 12 Janvier 2016
 
13 février 1944, un enfant juif de 3 ans nommé Bertrand Metzler était exterminé à Auschwitz avec sa mère Thérèse âgée de 32 ans,  son frère Gilbert âgé de 11 ans et ses deux sœurs Suzanne âgée de 5 ans et Germaine âgée de 14 ans. Ils faisaient partie des 1229 personnes du convoi numéro 68 partit trois jours auparavant de Drancy qui ont été dirigés directement  vers la chambre à gaz aussitôt après leur arrivée sur la rampe tristement célèbre de Birkenau. Si cet enfant a retenu mon attention, c’est avant tout parce qu’il est né dans une petite ville de Charente nommé Jarnac le 19 janvier 1941.

L’anniversaire de la mort de Bertrand Metzler ne fera l’objet d’aucune commémoration, la maison où il a vécu heureux avec sa famille ne sera jamais transformée en musée et la municipalité n’a jusqu’à présent jamais jugé bon de donner son nom à une rue, à une place ou à un quai. Et pourtant  Bertrand Metzler est le plus jeune jarnacais victime de la Seconde Guerre Mondiale. Je me demande si il existe parmi les 5000 habitants de cette ville encore des gens qui se souviennent de l’arrestation de la famille Metzler originaire de Sarreguemines qui y était venu se réfugier dés 1940 au 39, rue Panel à environ 300 mètre de la maison où vivait la famille de l’illustre président de la république.

Interrogé par Jean- Pierre Elkabach au cours de l’entretien télévisé qui avait eu lieu  le 12 septembre 1994 sur sa connaissance des lois antijuives, François Mitterand avait expliqué qu’il était « à cent lieues de connaître ces choses là ».  Il avait peut- être raison car je suis persuadé que si il avait connu la famille Metzler, il n’aurait probablement jamais fait déposer une gerbe sur la tombe du maréchal Philippe Pétain et il n’aurait jamais jugé bon de donner à ses ministres « des consignes pour freiner des procédures judiciaires » sous prétexte que son devoir était « de veiller à ce que les Français se réconcilient ».

En voyant les images de sa tombe admirablement fleurie, je ne peux m’empêcher de penser que Bertrand Metzler aurait aujourd’hui 74 ans et qu’il serait probablement un grand-père heureux entouré des siens et probablement extrêmement attentif aux commémorations du 20ème anniversaire de la mort de celui qui est né dans la même ville que lui…