Francis Kalifat

Ancien président

Propos d'Avigor Liberman, réaction du Crif dans le journal La Croix

04 Janvier 2017 | 75 vue(s)
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Actualité

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

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Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 
Publié dans La Croix le 27 décembre 2016
 
Des propos « excessifs et inexacts ». C’est ainsi que le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a qualifié, dans un communiqué diffusé mardi 27 décembre, les affirmations prononcées la veille par Avidgor Liberman, ministre israélien de la défense.
 
« Il ne s’agit pas d’une conférence de paix mais d’un tribunal contre l’État d’Israël », avait ainsi assuré le ministre lors d’une réunion des députés de son parti, Israël Beiteinou (droite nationaliste), en référence à la conférence internationale sur le Proche-Orient qui se tiendra le 15 janvier à Paris.
 
« C’est une version moderne du procès (d’Alfred) Dreyfus avec l’État d’Israël et le peuple juif sur le banc des accusés », avait-il dit. Il avait également appelé les juifs de France à quitter ce pays, qui n’est « pas (leur) terre », évoquant notamment les récents attentats ayant visé des cibles juives. Avidgor Liberman, un ultranationaliste réputé pour ses propos populistes, a même soutenu que la « seule réponse à ce complot » qu’est la conférence de Paris était de s’installer en Israël.