Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 13-Novembre : Un procès très attendu par les victimes

13 Septembre 2021 | 66 vue(s)
Catégorie(s) :
France

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

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Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Il y a quelques jours, s’est ouvert le procès des attentats du 13 novembre 2015. Un procès très attendu par les victimes qui espèrent pouvoir cicatriser d’une blessure qui malheureusement ne pourra jamais se refermer.

Ils aspirent à avoir des réponses aux multiples questions qui les hantent depuis ce 13 novembre cauchemardesque.

Ils veulent comprendre !

Cette attente est plus que légitime mais elle se heurte à une idéologie qui a pénétré les cerveaux des terroristes qui n’affichent jamais ni le moindre regret, ni le moindre remord.

À chaque fois, les victimes scrutent les visages des assassins et de leurs complices, espérant croiser un signe d’humanité. Force est de constater qu’à ce jour aucun de ces criminels n’a exprimé la moindre compassion.

Bien au contraire, lors de chaque procès, la salle d’audience se transforme en tribune donnant l’occasion aux terroristes de confirmer leur détestation de notre mode de vie et de nos valeurs.

Face à la presse et aux caméras de télévisions, les islamistes rejettent nos lois et envoient un message à tous ceux qui n’attendent parfois qu’un signe pour passer à l’acte.

Ce procès en cours nous a confirmé cette mise en scène. Le principal accusé, muet depuis cinq ans, dont je refuse de prononcer le nom et dont je regrette l’affichage de la photo sur tous nos médias, a profité de cette occasion unique pour exprimer sa haine, réaffirmer son allégeance à l’islamisme et se placer en victime. À chaque prise de parole de ce monstre, il est essentiel de comprendre à qui sont adressés ses mots !

Il ne parle pas aux victimes ou à leurs familles, il ne répond pas aux juges, il se place en leader islamiste haranguant les foules.

Ce constat, à chaque fois confirmé lors de chaque procès, me laisse penser que notre justice se doit d’empêcher ce dangereux spectacle.

Comme le dit Frank Tapiro, il faut les condamner à « la peine de mort médiatique ».

Les isoler, les réduire à un numéro d’écrou, les empêcher de communiquer et les faire sortir de la lumière. Cette disparition, cette élimination serait la plus grande des condamnations pour ceux qui n’aspirent qu’à devenir des Shahid, des exemples et des héros.

En cette veille de Kippour, je vous souhaite à tous d’être inscrits dans le Livre de la Vie et surtout de ne jamais croiser le chemin d’un de ces monstres.

 

Gil Taïeb