Marc Lévy

Représentant du Crif en Israël

Blog du Crif - Affaire Sarah Halimi : Un très mauvais signe

19 Avril 2021 | 202 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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L’arrêt de rejet rendu par la Cour de Cassation dans l’affaire Halimi est un très mauvais signe.

Était-il inévitable compte tenu de l’état du droit qui voudrait que l’article 122-1 « ne distingue pas selon l’origine du trouble psychique ayant conduit à l’abolition du discernement ».

Pourtant le 13 février 2018, la Cour de cassation avait rejeté le pourvoi contre une décision renvoyant un accusé poursuivi pour tentative d’assassinat en jugeant que « la consommation importante de stupéfiants, ne doit pas s'analyser comme une cause d'abolition du discernement mais au contraire comme une circonstance aggravante ».

De même dans un arrêt du 21 mars 2012, la Cour de cassation avait estimé que : « seuls un consensus des experts et une certitude sur une abolition du discernement au moment des faits auraient pu être de nature à conduire la chambre de l’instruction à faire application de l’article 122-1 du code pénal »

Or, il n’y avait pas consensus des experts puisque le 1er expert, le docteur Zagury avait conclu qu’« en dépit de la réalité indiscutable du trouble aliénant, l’abolition du discernement ne peut être retenue du fait de la prise consciente et volontaire régulière du cannabis en très grande quantité…. »

Se pose alors la question du pourquoi de la décision de la Cour ?

Est-ce par souci de marquer son indépendance par rapport au Président Emmanuel Macron qui avait souhaité publiquement qu’un procès d’assises se tînt ?

Est-ce par crainte d’une stigmatisation des islamistes car, ainsi que l’on noté les experts, « les délirants abreuvent leur thématique délirante à partir de l’ambiance sociétale et des événements du monde…….En l’occurrence Traoré partage des préjugés antisémites largement répandus… »

De même  « le fait qu’elle soit juive l’a immédiatement diabolisée et a amplifié le vécu délirant, a focalisé sur sa personne le principe diabolique qu’il fallait combattre et a provoqué le déferlement barbare dont elle a été la malheureuse victime ».

Quoiqu’il en soit la décision de la Cour de Cassation apparait au mieux comme une pusillanimité, au pire, comme une lâcheté !

Ce sont des signes contraires, de courage, de fermeté dont notre société a un pressant besoin.

Marc Lévy, Représentant du Crif en Israël, ancien Avocat de la LICRA

 

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