Yonathan Arfi

Le nouveau Président du Crif, un militant juif et citoyen

Blog du Crif - Hanouka ou la victoire de l'impossible

01 Décembre 2021 | 125 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
|
03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Pages

Opinion

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
|
11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

Pages

Nous pourrions raconter l'histoire de Hanouka comme celle d'un petit village gaulois qui résiste à l'envahisseur romain, sauf que les gaulois sont juifs et les romains sont grecs.

La fête de Hanouka, qui commence ce soir, symbolise pour les Juifs la célébration de la résistance à la fois spirituelle, culturelle et militaire à l'oppression grecque d'Antiochus IV. Peu nombreux mais déterminés, les Maccabées ont démontré que l'ordre naturel des choses peut toujours être renversé.

Hanouka n'est pas la fête la plus importante du judaïsme. Mais elle a légué à l'histoire juive un principe de vie, qui nous guide jusqu'à aujourd'hui : le refus obstiné du fatalisme. Les Juifs ne peuvent se permettre le luxe du défaitisme. Nous sommes condamnés à croire en l'impossible.

Il y a dans le dialogue entre le génie français et l'âme juive, cet attachement partagé à l'esprit de résistance. Quitte à devoir repousser les limites du possible.

On prête parfois à Napoléon, l'expression "Impossible n'est pas français!". Nous, Français juifs, complétons cette maxime en rappelant chaque année à l'occasion de Hanouka : "Ness Gadol Haya Sham" ("un grand miracle a eu lieu là-bas"), pour signifier que rien n'est joué d'avance.

Comme dans toutes les histoires de résistance, il s'agit à la fois d'un message aux siens et d'un message au monde. Si Hanouka célèbre la persévérance juive dans l'Histoire, elle  affirme dans le même temps la victoire des Lumières contre l'obscurantisme.

A l'heure où les périls identitaires montent sur nos sociétés et où la haine des Juifs, où qu'ils vivent, semble s'être décomplexée, rappelons nous ainsi collectivement de la leçon de Hanouka : il ne tient qu'à nous d'éclairer notre chemin.

Bonnes fêtes de Hanouka à tous!

 

Yonathan Arfi, Vice-président du Crif