Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Lola : un crime monstrueux

24 Octobre 2022 | 74 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

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Actualité

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Les jolies colonies de vacances... Il fait beau, il fait chaud, ça sent vraiment les vacances ! Cette semaine, nous vous proposons une série d'articles sur les mouvements de jeunesse juifs en France ! Aujourd'hui, découvrez le parcours d'une ancienne E.I. !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

 

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

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Cette semaine, comment ne pas parler de l’ignoble assassinat de la petite Lola.

Ce crime monstrueux d’une enfant de 12 ans en plein jour dans une rue du 19e arrondissement de Paris. La description des sévices subis par ce petit ange est digne des plus épouvantables films d’horreur. Mais là, ce n’est pas du cinéma !

Un monstre, s’est attaqué à cette enfant.

Le visage ce petit ange nous hante et nous met face a une réalité de l’horreur dont on voit encore qu’elle n’a pas de limite.

Le visage de Lola nous interpelle et nous interroge sur notre société et les monstres qu’elle peut engendrer. Le visage de Lola nous interroge sur la capacité d’hommes et de femmes de se transformer en des êtres sataniques.

Oui, depuis quelques années, l’actualité nous annonce des enlèvements, des tortures, et des crimes qui montrent que la monstruosité humaine n’a pas de limite. Certains assassins tuent au nom d’un Dieu sanguinaire, d’autres au nom d’une cause dont ils se font les défendeurs et d’autres au nom d’une haine antisémite ou de tout ce qu’ils détestent.

Lola, a été tuée par une jeune femme dont le visage, à juste titre, nous a été montré.

Oui, il fallait que l’on mette un visage sur l’identité de la criminelle. Il le fallait afin de montrer que l’horreur a non seulement un nom et un prénom mais aussi un visage.

Cette jeune femme, qui, comme beaucoup de jeunes, s’est exposée sur les réseaux sociaux, ne présentait aucun signe particulier de dérangement mental.

Un visage presque banal qui en réalité abritait un être monstrueux capable du pire. Le visage de cette criminelle, que nous ne pouvons oublier car il a été celui de celle qui a mis à mort après avoir torturé une enfant de 12 ans, au visage d'ange.

Les réactions ont été très nombreuses tant l’effroi est immense. Les questions sur sa présence sur le sol français, alors qu’elle était frappée d’une OQTF, sont légitimes.

Ce problème doit trouver une réponse.

Des questions sur la santé mentale de la meurtrière ont été évidemment posées.

Mais là, il faut en finir avec ce paravent protecteur qui fait du fou, un « irresponsable » qui peut échapper à la justice. Une folie qui se transforme trop souvent en autorisation de tuer.

À chaque crime monstrueux, la folie est évoquée.

Oui ! Il faut être fou pour violenter, torturer, violer, décapiter, assassiner, un enfant, un professeur, un curé, des jeunes juifs, des femmes seules, des êtres en prière, des journalistes ou des jeunes gens tout simplement pour ce qu’ils font ou ce qu’ils pensent.

Oui il faut être fou.

Mais ces criminels, qu’ils soient sous l’emprise de drogues, d’une idéologie islamiste ou sataniste, ne doivent échapper à la sanction de la justice. Il est  impensable d’imaginer qu’ils puissent un jour recouvrer la liberté et croiser le chemin des familles des victimes qui elles, n’oublieront jamais et dont le cœur saignera toujours.

Lola est la victime d’une de ces monstres. Elle est pour chacun de nous, une de nos proches, une de nos enfants.

La société, les amis et la famille ont besoin de savoir que l’assassin sera jugée et condamnée avec fermeté et à la perpétuité.

Après la non justice dans l’affaire Sarah Halimi, nous sommes légitimement inquiets. Puissent Lola et sa famille sentir que la justice est debout et que notre pays au-delà de l’émotion sait punir celles et ceux qui ne méritent pas d’appartenir à l’humanité.

Que notre Nation protège ses citoyens et ses enfants.

Gil Taïeb

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