Yonathan Arfi

Président du Crif, un militant juif et citoyen

Blog du Crif - Tapie, le populaire, contre Le Pen, le populiste : le match n'est pas fini

04 Octobre 2021 | 117 vue(s)
Catégorie(s) :
Opinion
Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Documentaire Sauver Auschwitz
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23 Janvier 2017
Catégorie : Opinion

"Sauver Auschwitz ?" un documentaire diffusé le 24 janvier à 22h40 sur Arte 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

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On ne choisit pas le moment de sa mort.

Et pourtant, en quittant ce monde en ces heures de retour sur le devant de la scène politique du populisme qu'il a combattu sa vie durant, Bernard Tapie nous adresse un clin d'œil.

Chacun a aimé ou détesté (voire les deux à la fois), l'homme et sa personnalité. Et son incontestable part d'ombre a pu susciter légitimement, tantôt sarcasme, tantôt indignation.

Mais s'il est un domaine dans lequel tous les républicains ont une forme de dette à son égard, c'est bien la constance et la sincérité de son combat contre l'extrême-droite. Rien n'obligeait Bernard Tapie à prendre le risque de jouer ce match dans l'arène politique, là où tant d'autres font le choix du confort des tribunes plutôt que des dangers de la pelouse.

Il avait choisi d'aller répondre à Jean-Marie Le Pen sur son propre terrain : celui de la gouaille et parfois de la provocation, celui du franc-parler et du coup médiatique, celui des classes populaires et de la France d'en bas.

Au populisme, Bernard Tapie avait tenté d'apporter une réponse populaire.

Au déclinisme, il a avait tenté de répondre par une forme de volontarisme.

Nous apprenions hier l'adoubement d'Eric Zemmour par Jean-Marie Le Pen dans sa campagne présumée pour la présidentielle. Plus qu'un soutien, cette déclaration doit être entendue pour ce qu'elle est : un passage de relais.

Si Bernard Tapie n'a pas désigné son successeur dans cette bataille, c'est peut-être pour que nous soyons nombreux, citoyens de bonne volonté, à poursuivre cette idée simple qu'il incarnait : la République est un sport de combat.

Que le populisme, qu'il soit d'extrême-gauche ou d'extrême-droite, soit vaincu en avril 2022 est au fond le seul véritable hommage que les Français pourraient lui rendre.

Yonathan Arfi