Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar – « Français innocents », « Libanais en deuil » : Le délire recommence !

23 Septembre 2024 | 480 vue(s)
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Actualité

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

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Un triste 3 octobre 1980, un Premier ministre de la France avait parlé de « Français innocents » pour qualifier les quatre victimes de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris. Tous les juifs de France, et leurs nombreux amis, se souviennent de cette parole honteuse.

Ainsi, les Juifs ne seraient, eux, pas complètement innocents ?

44 ans après, le président de la République s’adresse au « peuple libanais » pour lui présenter ses condoléances (et celle du peuple français…) après l’attaque ultra-ciblée qui a frappé la plupart des cadres du Hezbollah les 17 et 18 septembre.

Cette attaque n’a visé que des membres du Hezbollah, ou leurs amis proches qui communiquent avec eux par des réseaux occultes : c’est l’acte de guerre à distance le plus « chirurgical » de l’Histoire ; aucun innocent n’a été sérieusement touché ; aucun détenteur d’un bipeur du réseau du Hezbollah ne peut prétendre qu’il l’avait par accident ou par jeu.

Cette attaque répond à celles, incessantes depuis le 8 octobre, qui ont visé et touché le territoire israélien, faisant des victimes civiles parmi celles visées indistinctement par les terroristes du Hezbollah.
Elle n’a touché en rien le Liban, ses institutions, sa survie, sa population civile, elle vraiment innocente ! Cette attaque a suscité une grande vague d’espoir parmi les Libanais qui sont pris en otage par la milice armée par l’Iran et qui se finance par ses prédations sur l’économie libanaise, à l’image du Hamas à Gaza.

N’oublions jamais que, contrairement à Israël, le Hezbollah – pas plus que le Hamas – ne cherche pas juste la défaite militaire ou politique d’Israël ; ce n’est pas une guerre conventionnelle : le Hezbollah vise la disparition pure et simple d’Israël et l’expulsion définitive de sa population juive (au moins), voire (si possible) son extermination.
Cette politique d’éradication a été menée par de nombreux pays arabes depuis des décennies à l’encontre de leur population juive ; la politique menée par le Hezbollah contre les non-musulmans au Liban, pays auquel il a fait perdre son identité de diversité et de richesse humaine et culturelle, est la même.
Le Hezbollah est donc un « non-interlocuteur » ; sa présence empêchera toute solution politique à laquelle se réfère le président de la République.

S’il faut aider le Liban, c’est à se débarrasser du Hezbollah et de profiter de son affaiblissement pour unir enfin les destins d’Israël et du Liban ; en ayant le courage de qualifier l’opération – sans doute israélienne – de succès et de chemin vers la paix, à laquelle pourra peut-être se joindre une partie de la Syrie, comprenant enfin l’épreuve de force.
C’est sans doute aussi ce chemin qu’il faudrait suivre pour donner enfin la paix aux Gazaouis et à leurs voisins israéliens.
Il y faudra sans doute plus de lucidité et de bonne foi de la part des dirigeants occidentaux…

 

Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance du Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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