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La Grande synagogue de Strasbourg, construite en 1898 a été incendiée puis démolie par les nazis en 1940.
Sur l’emprise de cet édifice disparu, il a été aménagé un jardin mémoriel qui regroupe un mur des plus de 1 800 noms des victimes juives bas-rhinoise de la Shoah, une sculpture en bronze reproduisant en échelle réduite le bâtiment disparu, une stèle en souvenir de cet édifice et un monument rappelant le martyr des victimes du Struthof-Natzweiler, seul camp de concentration en France.
La cérémonie s’est déroulée en présence d’Aurore Bergé, Ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations à qui le Président du Crif Alsace, Pierre Haas, a pu présenter l’Allée des Justes parmi les Nations qui donne accès au jardin et l’histoire de cette synagogue détruite.
Le Secrétaire général du Conseil de l’Europe, Alain Berset a aussi honoré cette commémora-tion par sa présence et son discours devant les représentants de toutes les collectivités et institutions locales représentées par de nombreux élus.
Derrière les discours mémoriels, Aurore Bergé a clairement exprimé le rejet de l’antisémitisme qui se fait à nouveau jour dans un exposé sans concession rappelant que face à l’antisémitisme il ne peut y avoir ni compromis ni ambiguïté.
Elle était venue accompagné du Recteur d’Académie, Olivier Klein, sensible à l’impératif pédagogique de ce devoir de mémoire.
Le Grand Rabbin du Bas-Rhin, Harold Avraham Weill a émis le vœu que ce lieu d’éveil et de transmission « nous rappelle toujours de ne jamais détourner le regard, de ne jamais nous cacher et de toujours répondre présent à l’appel de l’humanité ».
L’intervention de classes des écoles juives et des intermèdes musicaux ont ponctué la cérémonie.