Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - De quoi le boycott d’Israël est-il le nom ? Par Joël Kotek & Alain Soriano

02 Février 2022 | 154 vue(s)
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Actualité

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Antisémitisme

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

« Séparation du Crif et de l’Etat » : voici la dernière nouveauté de la « cause palestinienne ». Amalgamant à tout va Israël, sa politique, les juifs, et les institutions françaises, ces pantins ont appelé à un rassemblement samedi dernier, avec des slogans antisémites et anti républicains.

Malgré la mobilisation de personnalités politiques (Nathalie Kosciuzko-Morizet, Claude Goasguen et Anne Hidalgo), associatives (le Président du Crif Francis Kalifat a notamment écrit au Préfet et au Premier Ministre), et de nombreux internautes, la Préfecture de Paris a décidé d’autoriser ce rassemblement, sous haute protection policière.

Nous nous sommes rendus sur place.

 

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Il y a 11 ans, un jeune juif du nom dIIlan Halimi, était enlevé, torturé et assassiné.

Billet d'humeur par Marc Knobel

Pour la énième fois l'ONU s'apprête à voter le financement d'une liste noire d'entreprises internationales opérant dans les territoires contestés.

Seront ainsi montrées du doigt les sociétés se trouvant à Jerusalem, sur les hauteurs du Golan et en Judée -Samarie.

" Le guide du parfait boycotteur antisémite" sera ainsi financé par l'ONU.

Un pas de plus sera franchi !

 

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Je suis intervenu aux deux conférences internationales sur l’antisémitisme organisées la semaine dernière à Paris.

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Israël

Par Chloé Blum

Par Chloé Blum

Dans la Vieille Ville de Jérusalem, dissimulé au milieu des pierres millénaires, se cache un trésor tout israélien : une exposition en réalité augmentée pour retourner dans le passé et découvrir le second Temple comme on ne l'a jamais vu. Ajustez vos masques, embarquement immédiat !

Il y a 70 ans, le 29 novembre 1947, était voté par l’ONU à New York, le plan de partage de la Palestine mandataire. Cette résolution numéro 181 prévoyait la création de trois entités : un État juif, un État arabe et Jérusalem placé sous contrôle international.

Alors que le Fatah et le Hamas tentent une énième poignée de main historique, la diplomatie israélienne y répond par un silence qui mérite une attention particulière.

 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Opinion

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De quoi le boycott d’Israël est-il le nom ? Par Joël Kotek & Alain Soriano (*)

 

B.D.S. (Boycott-Désinvestissement-Sanctions). En dehors de l’explication de ces trois initiales, de quoi le B.D.S. est-il le nom ? De la haine ? De l’ignominie ? De l’horreur ? De l’antisémitisme ? De tout cela à la fois et plus encore certainement. Dans sa préface, Philippe Val n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins. : « La vérité est indicible et pourtant il faut la dire, qu’elle qu’en soit l’énormité. Le BDS est un mouvement antisémite, qui n’a rien à voir avec l’exigence légitime d’une vie décente pour tous nos frères humains quels qu’ils soient, et singulièrement pour ceux  que les hasards de l’univers font naître palestiniens ». Ou encore : « Ce qu’il y a sans doute de plus obscène dans le BDS, ce sont ses oripeaux de justice, pacifiste, gentil, moral et plein de bon sens »

Véritable hydre aux têtes multiples, ce « mouvement » créé en 2005 par Omar Barghouti avec le soutien de 172 organisations palestiniennes et qui se compose de 29 organisations membres, n’a finalement qu’un seul objectif : la destruction d’Israël. Il est la continuation, avec d’autres moyens, de l’incapacité d’une partie du monde arabo-musulman, notamment des Palestiniens, à reconnaître le fait national israélien.

Dans cet ouvrage bien documenté, et agréablement illustré, les auteurs démontent, pièce par pièce, la mystification à l’échelle mondiale, qu’est, somme toute, le B.D.S.

Pour ce dernier, le boycott qu’il préconise se doit d’être intégral et viser tous les aspects de l’État juif : politique, économique et culturel mais aussi académique, scientifique et sportif. Une néantisation programmée.

L’argumentation est faible et ne repose sur aucune vérité, mais, comme chacun le sait, plus c’est gros, mieux ça passe. Israël est un État européen donc colonial. Il ne mérite pas de vivre ! Israël est un État raciste où règne l’apartheid.C’est l’Afrique du Sud du Proche-Orient. Il doit être éliminé. Israël est un État juif illégitime. À mort Israël, à mort les Juifs !

Oui, la ficelle est grosse car il faut vraiment être de mauvaise foi pour oublier que « L’exode volontaire des Palestiniens est d’abord la conséquence d’une guerre que ceux-ci ont déclenchée, avec l’appui du monde arabe, le jour qui suivit la déclaration d’indépendance d’Israël ».

Comme le soutiennent les auteurs, ce boycott a des allures suspectes, un vocabulaire ethnocidaire, et politicidaire. C’est un groupe de pression intolérable avec des objectifs nationalistes purs et durs. B.D.S. dispose de partenaires stratégiques dans le monde entier : en France, en Belgique, au Royaume-Uni et même aux États-Unis.

En résumé, les Palestiniens sont le Bien absolu. Ils méritent de vivre. Les sionistes et Israël sont le Mal absolu. Ils doivent disparaître. B.D.S., c’est l’Israélicide absolu, le retour de l’Inquisition, l’antijudaïsme racialiste. Comme le disent Joël Kotek et Alain Soriano, B.D.S. c’est une cause syncrétique rouge-verte-brune. À découvrir et à lire en priorité.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions La Boîte à Pandore. 2020. Préface de Philippe Val. 234 pages. 19,90 €.