Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Destins de Femmes, par Valérie Perez-Ennouchi

27 Septembre 2021 | 100 vue(s)
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Actualité
Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Destins de Femmes, par Valérie Perez-Ennouchi (*)

 

C’est un livre très intéressant et particulièrement émouvant que nous propose la rédactrice en chef et présentatrice-vedette de la chaîne télévisée i24 News, Valérie Perez-Ennouchi.

L’ouvrage se divise en deux parties. La première, en forme d’essai, analyse, avec beaucoup d'originalité, un certain nombre de concepts. La seconde est un véritable voyage à travers le monde, à la rencontre de 17 témoins, des femmes, qui nous racontent des expériences vécues, souvent très douloureuses.

Dans la première partie, un premier sujet « Les droits des femmes, en France et dans le monde » où l’on apprend, notamment que malgré les garanties constitutionnelles en matière d’égalité des sexes qui existent dans de nombreux pays, les femmes ne disposent que de 75% des droits légaux des hommes à travers le monde. Autre thème abordé, le mariage. Si, dans l’Antiquité, la mariée n’avait pas son mot à dire, les choses ont un peu évolué. On évoque le mariage blanc ou encore les unions entre couples de même sexe, relations cependant punies de la peine de mort dans onze pays. À propos des filles-mère, « Près de 95% des filles-mères vivent dans un pays en développement ». Chaque jour, 20000 adolescentes accouchent dans le monde et 4 millions de filles sont soumises à des mutilations sexuelles en 2020. Pour ce qui est du divorce, si, en France, depuis Napoléon, les choses ont été clarifiées, ce n’est toujours pas une mince affaire dans nombre de pays. Aux Philippines, il est carrément interdit et, au Japon, il est considéré comme un sacrilège. Valérie Perez-Ennouchi examine le cas délicat des personnes transgenres-une personne sur 500 en France- On découvre, en Inde, une confrérie d’individus « agenres », les Hijras. Le travail des enfants, plusieurs dizaines de millions en Asie, le harcèlement sexuel, la violence contre les femmes, la migration des femmes et l’intégration, la place des femmes dans la communauté juive orthodoxe et la situation des femmes au Japon et en Chine achèvent cette première partie.

C’est Saria, une libanaise de Beyrouth, qui inaugure les récits de la seconde partie, séparée de son enfant à la suite d’un divorce. Rachelle, de Mea Shearim en Israël la suit de près mariée contre son gré à un religieux qui se révélera homosexuel. Voici aussi Aiko d’Osaka au Japon et son idylle avortée avec Dan, un Don Juan d’origine française. Et Lamai de Bangkok en Thaïlande à qui on a enlevé son fils, Lian de Shanghai, en Chine, Mira de Delhi, et Teena de Gajendragad en Inde, Bahar, une Afghane vivant à Berlin, Anastasia de Kiev en Ukraine, July de New York, Stacy de Rotherham au Royaume-Uni, Sophia de Milan, Vanessa, de Reykjavik, en Islande, Agna de Yendouma, au Mali, Amina, de Sidi Moumen, au Maroc. Et, pour la France, Catherine, de Lyon et Véronique de Montpellier.

Une fresque humaine.

À découvrir sans tarder.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Ramsay. 2021. 192 pages. 19 €.