Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean-Pierre Allali - Israël : Politique et société, de Ben-Gourion à Netanyahou, par Michaël Parienté

13 Juillet 2022 | 238 vue(s)
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Actualité

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

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Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Opinion

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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Israël : Politique et société, de Ben-Gourion à Netanyahou, par Michaël Parienté (*)

 

Originaire du Maroc, auteur et éditeur, Michaël Parienté a dirigé à Paris la Galerie d’art Stavit et le club littéraire et artistique L’Autre Parnasse. Après avoir fait son alyah, il a choisi de revenir en France.  Dans le tableau qu’il nous propose de l’histoire d’Israël et de  la société israélienne, il ne mâche pas ses mots. Les portraits qu’il dresse des politiciens contemporains de l’État juif, de gauche comme de droite, sont pour le moins sévères. On est loin de David Ben Gourion et des pères fondateurs. Ainsi, parmi des travaillistes « agonisants »,  Avi Gabbay est décrit comme un caméléon, Orly Lévy Abecassis, fille de David Lévy, qui « retourne sa veste ». Et  « le cynisme politique ne s’est pas arrêté  là ». Amir Peretz et Itzik Shmuli, attirés par les sirènes du clan Netanyahou, « ont accepté de rejoindre la coalition montée dans le mensonge et la tromperie ». Benjamin Netannyahou, son épouse et sa famille en prennent pour leur grade : « Ils précipitent le pays dans l’abîme ». Ou encore : « Netanyahou restera dans l’Histoire comme celui qui a semé la division et la haine parmi le peuple ». Il « ne respecte aucune règle  politique, morale ou éthique ».  Quant à son épouse, Sarah, impliquée dans plusieurs affaires, elle « apparaît comme une femme hystérique, insupportable avec son personnel, détraquée, et selon plusieurs témoignages concordants, alcoolique ». Et ce n’est pas mieux au centre : « Comme tous les chefs de partis du centre,  qui arrivent en fanfare et finissent dans la honte, Gantz a entamé sa chute ».

Seul Yair Lapid semble échapper à la plume acérée de l’auteur qui considère qu’il a « démontré qu’il était un grand homme d’État ».

Plusieurs pages sont consacrées au « Second Israël », celui des humiliés à l’identité blessée et des Panthères Noires. Où va Israël ?, peut-on se demander, en apprenant que les jeunes se font de plus en plus tatouer, et que certaines familles renoncent à la circoncision des nouveaux nés.

La deuxième partie de l’ouvrage vient compenser la volée de bois vert de la première. C’est la Start-Up Nation, le cinéma en pleine expansion, les remarquables séries télévisées, les orchestres philarmoniques, l’opéra, les ballets, la danse moderne, le théâtre, la variété, la littérature et les arts plastiques. Ouf, on a failli devenir anti-israélien !

On notera une tendance à orthographier les patronymes de manière inhabituelle : Beguin au lieu de Begin, Naftali Bennett et Ayelette Shaked, le rav Kuk, le Grand rabbin Ovadia, Ben Tsion pour Benzion, le père de Netanyahou, Avihaï Mandelblith avec « h »…

Un ouvrage intéressant malgré certaines outrances.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Préface de Yehuda Lancry. Éditions StavNet. Février 2022. 274 pages. 20 €.