Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Le temps est venu… De comprendre et d’agir !, par Patrick Petit-Ohayon

07 Juin 2022 | 192 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité
"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Le temps est venu… De comprendre et d’agir !, par Patrick Petit-Ohayon (*)

 

La pandémie de Covid-19 qui s’est abattue sur la planète a incité de nombreux penseurs à se pencher sur l’aspect philosophique et moral de cette catastrophe. Patrick Petit-Ohayon est de ceux-là. Directeur de l’Action scolaire du FSJU et directeur général du Campus-FSJU, il se propose d’analyser l’épidémie à la lumière de la tradition juive. Ce n’est pas tant la cause du drame qu’il s’agit de rechercher mais de répondre à la question : « Que faire ? ». Et, surtout : « Comment le faire ? ». Le temps est venu ! « Higita zeman ! Avec prudence cependant et modestie car « une réflexion qui ne déboucherait pas sur une action, sur un changement, resterait stérile ». Et s’il ne fait aucun doute que nous sommes en présence d’un message divin, la difficulté va consister pour l’humanité à comprendre ce message afin de modifier ce qui n’a pas été licite. « C’est pourquoi il nous faut rechercher ce qui n’a pas fonctionné, ce que nous avons négligé ou raté dans l’époque antérieure et tenter de changer ».

Il nous faut avant tout être plus proches les uns des autres, montrer que la solidarité n’est pas un vain mot, avoir du courage et de la ténacité, utiliser la parole à bon escient car les mots, parfois, peuvent tuer, pratiquer la tsédaka qui est justice plus que charité. Il faut, en priorité, se préoccuper de nos aînés, souvent les plus touchés par la maladie. En un mot, faire preuve de plus d’« humanitude »

Nombreux sont les commentateurs qui, à propos de la Covid-19 et du confinement qu’elle a engendré, ont rappelé les fléaux que furent la peste noire, la fièvre jaune, la grippe espagnole ou le virus H1N1 Patrick Petit-Ohayon remonte beaucoup plus loin dans le temps en nous rappelant que Noa’h fut le premier confiné de l’histoire biblique. En effet, avec sa femme, ses trois fils et leurs épouses et les couples d’animaux de toutes les espèces, il a été confiné dans l’Arche pendant 310 jours à l’époque du Déluge : 40 jours de pluie, 150 jours de montée des eaux, 60 jours de redescente des eaux et 60 jours d’assèchement de la planète.

Autre confiné biblique célèbre : Yossef, le fils de Yaacov. Objet des avances incessantes de la femme de son maître, Putiphar, il choisit de ne pas la dénoncer, préférant de longues années de prison donc de confinement volontaire. En fait, c’est D-ieu qui a voulu qu’il soit confiné afin de le protéger et c’est D-ieu qui détient les clés de sa délivrance.

« Que D-ieu nous éclaire dans cette obscurité épaisse pour bientôt profiter de la lumière messianique » nous dit Patrick Petit-Ohayon. Nous ne pouvons que répondre en chœur : « Amen ».

Ce qu’il convient avant tout de faire, c’est changer, accomplir en quelque sorte une Téchouva. Un processus qui, selon l’auteur, comporte quatre étapes : la reconnaissance de la faute, le regret, la confession des fautes et l’engagement à ne pas recommencer. On en revient au fameux « Vivre ensemble », très en vogue de nos jours, mais qui, tout compte fait, est aussi ancien que la tradition juive. Qu’on se souvienne de la mésentente cordiale entre Hillel et Shammaï ! Il faut aussi respecter la congruence, capacité à mettre en adéquation nos paroles et nos actes.

Original et intéressant !

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Lichma. 128 pages. 11,90 €.