Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les médecins d’Auschwitz, par Bruno Halioua

07 Décembre 2022 | 319 vue(s)
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France

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

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Les médecins d’Auschwitz, par Bruno Halioua (*)

 

Terrifiant ! Épouvantable ! La lecture de cet ouvrage de Bruno Halioua est véritablement éprouvante. On croyait tout savoir, tout avoir lu sur la Shoah et voilà que nous découvrons une autre facette de cette période maudite : l’attitude et l’action des médecins, nazis d’une part, juifs d’autre part, dans le camp de la mort. Les références très nombreuses et les notes abondantes montrent que l’auteur s’est documenté à toutes les sources pour nous livrer ce témoignage irremplaçable. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il s’est trouvé un temps où des médecins allemands, froidement et par admiration pour Hitler, ont rompu le serment d’Hippocrate. À l’été 1941, « les médecins SS dont le rôle était jusqu’alors cantonné à la surveillance sanitaire et hygiénique des installations du camp, deviennent des pivots de l’action d’extermination. Ils sont désormais chargés de sélectionner les déportés destinés à être tués et de choisir la méthode de mise à mort ». C’est le 28 juillet 1941 que tout se décide avec la commission médicale diligentée  par Himmler qui se rend à Auschwitz pour répertorier les déportés à éliminer. L’Action T4 va permettre l’exécution de quelque 80 000 handicapés et malades psychiatriques. L’euthanasie devient la norme. Tout en tentant de donner à cette infâme opération des apparences rassurantes. Mais les déportés ne sont pas dupes. Ainsi, une femme qui ne veut pas se séparer de sa fille, se met à mordre un SS et à lui griffer le visage. De rage, l’ignoble Josef Mengele qui assiste à la scène, tue froidement la femme et la fillette et crie : « Balayez-moi cette merde ! ».

Le même Mengele, connu pour ses expériences sur les jumeaux, qui, en octobre 1944, utilise une barre qui mesure la taille des enfants et envoie à la mort ceux qui ont le malheur d’être au-dessous du seuil imposé.

En mai 1943, Mengele, affecté au camp des Tsiganes où le typhus est endémique, se lance dans une folle entreprise de castrations et d’ablations d’ovaires.

Autre de type d’attitude horrible : ce médecin nazi qui ampute un déporté de ses testicules et confectionne une blague à tabac avec les organes du malheureux.

Quand le camp sera pratiquement vidé de ses occupants, le cynique Mengele aura ces mots : « C’est dommage. Ce camp des Tsiganes était bien romantique ! ».

Les sélections sont, entre autres, destinées à alléger la charge de fonctionnement du camp. Les déportés redoutent le Blocksperre, qui impose la consigne dans les blocks, préambule à la sélection éliminatoire.

On comprend dès lors que la règle du « chacun pour soi » se répande parmi les déportés. Malgré une forme de solidarité qui perdure, chacun voit midi à sa porte. « Le plus grand crime commis par les nazis envers les détenus, n’a peut-être pas été l’extermination dans les chambres à gaz, mais les efforts tentés-et souvent réussis-pour les modeler à leur image ».

Contraints de collaborer, les médecins juifs déportés, à l’instar de Robert Waitz, d’Ella Klein, de Michel Schekter  ou d’Otto Wolken, feront tout pour résister : faux diagnostics, rapports mensongers…Mais ce ne sera pas chose facile et le sentiment de culpabilité qui les habitera sera vivace. « Les médecins déportés ont été confrontés à la pire des situations : devoir participer aux meurtres d’hommes et de femmes. Un des aspects les plus abjects de la médecine pratiquée par les SS est l’implication des médecins déportés dans leurs crimes.

Un cas terrifiant est celui du docteur Jan Weiss qui participera à une injection mortelle faite à son propre père !

Une annexe très intéressante de l’ouvrage intitulée « Ce qu’ils sont devenus » permet de suivre le parcours des dignitaires nazis, des médecins et infirmiers SS et des médecins déportés après la Guerre. On reste confondu devant la clémence dont auront in fine bénéficié certains monstres. Un travail tout simplement remarquable !

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Perrin. Avril 2022. Préface de Claude Quétel. 448 pages. 24 €.