Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Rimbaud Rusalème. Ou le Nombre décrypté, par Michel Arouimi

02 Mai 2022 | 33 vue(s)
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Actualité

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

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Opinion

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Rimbaud Rusalème. Ou le Nombre décrypté, par Michel Arouimi (*)

 

Né à Charleville-Mézières en 1854, Jean Nicolas Arthur Rimbaud est mort à Marseille en 1891. Il est considéré comme l’un des plus grands poètes français et Philippe Sollers va même jusqu’à le désigner comme « le plus grand poète de tous les temps ». Polyglotte, il parlait l’allemand, l’italien, l’anglais, l’espagnol et même l’arabe, Arthur Rimbaud fut aussi un grand voyageur qui parcourut l’Europe et visita l’Égypte,  Chypre, le Yémen ou encore l’Afrique orientale .En Abyssinie, il se fit négociant en quincaillerie, café et vêtements. En décembre 1889, devenu trafiquant d’armes au Harar, il se permet, dans une lettre adressée à l’un de ses collaborateurs, un calembour : « Je rusalème à le croire ». D’où le titre de l’ouvrage de Michel Arouimi.

Pour en revenir au poète Rimbaud, c’est, bien sûr « Le bateau ivre », « Une saison en enfer », « Le dormeur du val » ou encore « Illuminations ».

Sans oublier « Voyelles ». À ce propos et comme le rappelait souvent le célèbre mots-croisiste Michel Laclos, Rimbaud est celui qui a donné des couleurs aux voyelles permettant à l’eau, pourtant incolore d’être tricolore du fait que E c’est le blanc, A, le noir et U le vert. Sans oublier I, le rouge et O le bleu.

Comparatiste, Michel Arouimi explore, dans son nouvel ouvrage, un versant méconnu de l’œuvre de Rimbaud : son rapport avec les textes sacrés de la chrétienté et du judaïsme. L’Apocalypse de Jean  avec la référence à la Jérusalem céleste y tient une grande place mais aussi le Livre de Salomon, le Premier Livre des Rois, la Kabbale, le Sefer Yesira, la shekhina, la Jérusalem réelle « qui mérite d’être nommée Sodôme  », le dénombrement des douze tribus d’Israël.

Le poème intitulé « Faim » comporte de nombreux renvois au texte biblique. On y parle de la vallée du Cédron, du sceau de Salomon le grand bâtisseur, de son Temple et de son palais, de ses cantiques, de la reine de Saba et de ses énigmes.

Les références à Victor Hugo sont très nombreuses comme avec « Les Juifs errants de Norwège », « La ronde du Sabbat », le « Juifs errant », « Caïn et Abel »…

Dans sa monstration, Michel Arouimi pratique souvent la numérologie, expliquant l’importance de certains chiffres dans la compréhension de l’œuvre de Rimbaud. Notamment le 6 (chiffre du malheur humain) et le 7 (« la plume de Rimbaud se livre ici encore  une poétisation dynamique très raffinée du rapport éminemment apocalyptiques des nombres 6 et 7 ») 666 ( nombre de la bête) et, bien sur le Un, « Nombre au-delà des nombres ».

Un ouvrage à la lecture ardue et qui nécessite une bonne connaissance de la vie et de l’œuvre de Rimbaud. Très original !

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Hermann.2021. 264 pages.

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