Les contemporains se souviennent que l’attentat de Copernic fut marqué dans un premier temps par l'absence du Président de la République et par les déclarations maladroites du Premier Ministre. Ils assistèrent dans un second temps à une superbe réaction du peuple de Paris, descendant en masse dans les rues pour défiler de la République à la Bastille.
Depuis 1980, grâce à un travail long, minutieux et fructueux, le Parquet, les juges d'instruction et la Police ont enquêté sur les faits. Il a ainsi été établi ainsi que l'attentat, attribué d’abord à l'extrême droite, était organisé par un réseau terroriste du Proche Orient qui avait alors pour claire stratégie d’exporter le conflit israélo-palestinien.
Les investigations permirent de remonter vers l’un des groupuscules issu de l’organisation FPLP, et d’identifier plus particulièrement un homme d'origine libanaise, résidant au Canada, qui serait responsable de l’attentat. Son nom : Hassan DIAB.
En 2008, la France remit au Canada une demande d'extradition du principal suspect, révélant ainsi que l’enquête sur l’attentat de la rue Copernic n’avait jamais été clôturée.
Le 8 novembre 2010, au Canada, l'affaire devrait être enfin examinée.