Les deux hommes ont procédé à un tour d’horizon sur les problèmes d’actualité. Celui, dont le nom est intimement lié à l’abolition de la peine de mort en France, voté par l’assemblée nationale puis le sénat en 1981, a fait part de son inquiétude face à la poussée démographique aux frontières d’Israël.
Robert Badinter sera, vendredi 30 novembre à 20h40, l’invité de Joël Calmettes sur France 5. Il retracera pendant près d’une heure, son parcours qui faillit s’interrompre brutalement à Lyon, où sa famille a été raflée par les nazis. « C’est fou hein ! Ma vie s’est jouée à ce moment-là… ». Robert Badinter, alors adolescent, a réussi à s’enfuir dans la nuit, alors que sa famille a été déportée dans les camps d’où son père n’est jamais revenu. « J’ai été l’homme d’une seule passion : la justice. Toujours je me suis interrogé : est-ce juste, est-ce injuste ? C’est peut-être d’avoir vu l’injustice de si près, quand j’étais adolescent, qui m’a donné cette passion-là » commente dans cette émission Robert Badinter qui se définit comme un « Français juif, ou un juif français, c’est indissociable ». Il ajoute : « européen ».