« (…) Je me souviens qu’en 1979, vous n’aviez pas 20 ans, vous êtes venu à moi comme volontaire pour faire partie de ces jeunes militants que notre association, Fils et filles des déportés juifs de France, envoyait en Allemagne, à Cologne, pour y suivre les 35 audiences du procès de Kurt Lischka, Ernst Heinrichsohn et Herbert Hagen, principaux organisateurs de la solution finale en France. Je voulais, en effet, sensibiliser des milliers de jeunes à la mémoire de la Shoah et qu’ils puissent encore témoigner au milieu du XXIe siècle, qu’ils avaient assisté au jugement de bourreaux des juifs de France.
Vous considérez que les associations apportent une contribution irremplaçable à la richesse du pays. Vous militez dans des associations œuvrant dans l’intérêt général, dans l’intérêt sociétal, dans la solidarité et le partage.
(…) Élu administrateur du Consistoire de Paris, institution créée en 1808 par Napoléon 1er, puis au bureau du Consistoire central de France. Vous siégez durant deux mandats au Comite directeur du CRIF, sous la présidence de notre confrère Henri Hajdenberg, puis sous la présidence de Roger Cukierman. C’est là que nous nous croisons à nouveau. Vous siégez aussi au Conseil national du Fonds social juif unifie.
(…) Vous militez pour un dialogue judéo-islamo-catholique. Pour vous, le rapprochement judéo-catholique débute avec le cardinal Albert Decourtray et a porté un visage et un nom, celui du cardinal Lustiger. (…) »
C’est notamment le parcours d’un militant communautaire actif et impliqué dans l’action quotidienne, membre de l’assemblée générale de CRIF, membre du bureau de SIONA, dirigé par Roger Pinto, qui a été ainsi distingué.