J’ai eu la fierté de servir une communauté religieuse dynamique, riche de ces convictions profondes que sont la tolérance et l’ouverture. Une communauté moderne, puisant ses racines dans la tradition mais tournée vers l’avenir. Une communauté dont l’ambition est d’enseigner les valeurs du judaïsme et de transmettre sa mémoire. Merci à tous ceux que j’ai croisés ou qui m’ont accompagnés sur ce chemin, et à bientôt … pour de nouvelles aventures ! »
Interrogé par Evelyne Vitkine, Fred Bouzy a raconté sa rencontre avec le MJLF : « C’est Kathya, ma femme, qui a souhaité que nos quatre filles aient droit à la même éducation religieuse que leur frère aîné ». Issue d’un milieu traditionaliste et « ashkerade » (Pologne-Maroc), la famille Bouzy, rejoint donc la communauté libérale de Pétion il y a une quinzaine d’années. Mais comme l’engagement est quasiment sa « seconde peau », Fred Bouzy devient rapidement vice-président des parents d’élèves du Talmud-Torah, puis membre du conseil d’administration du MJLF, puis, voilà 5 ans, du bureau. C’est dire s’il connaît les arcanes du MJLF. Il s’investit aussi au sein du Limoud France (en charge de la diffusion de la culture juive) et du réseau Connec’Sion qui crée des ponts entre informaticiens français et israéliens.
L’informatique est en effet son univers professionnel, après une formation d’ingénieur acquise à l’ORT et complétée par un MBA américain. A 46 ans et afin de se consacrer le plus possible au MJLF, Fred vient de démissionner de la présidence de la filiale française d’une entreprise américaine (trop de déplacements internationaux), pour fonder son propre cabinet de sécurité informatique qu’il peut gérer à son rythme : « je tiens à être le plus présent physiquement au MJLF et m’y installerai deux jours par semaine».
Pourquoi accepter une telle charge ? « je puise ma force dans ma cellule familiale, je le fais pour mes enfants, pour que mes petits-enfants fréquentent eux aussi un jour la synagogue. Je crois en la valeur de l’exemple. Et puis, le MJLF, c’est aussi ma famille ». Le pouvoir ? Sourire : « Je n’ai plus rien à prouver, je suis là pour donner… et pour recevoir ».