« Il est libre, c’est cela qui est important ! » a lancé Bertrand Delanoë. « Ce jeune homme va désormais pouvoir exercer son droit à la vie et à la liberté » ajoutant : « Nous avons partagé son calvaire, cinq années d’une détention barbare et nous comptons fêter sa libération bientôt chez lui, à Paris ». Estimant qu’il n’avait pas à juger sur le fond la décision du gouvernement israélien, le maire de Paris a salué le courage des autorités israéliennes tout en ayant une pensée émue pour toutes les victimes du terrorisme.
« La guerre n’est jamais belle, mais c’est la guerre. Le terrorisme, lui, reste un crime ». « Belle vie à Gilad Shalit !» a conclu le maire de Paris.
Lui succédant, l’ambassadeur d’Israël, dans une courte allocution, a exalté l’amitié franco-israélienne et remercié, au nom du peuple et du gouvernement israélien, Bertrand Delanoë pour son action au quotidien en faveur de Gilad Shalit.
Le maire de Paris était entouré de Pierre Shapira, adjoint au maire chargé des Relations Internationales, Sandrine Mazetier, députée de Paris, Michèle Blumenthal, maire du 12ème arrondissement, Karen Taïeb, conseillère de Paris, Patrick Klugman, conseiller de Paris et de son conseiller Paul Bernard.
L’ambassadeur d’Israël était accompagné de l’attaché militaire auprès de l’ambassade, Oudi Lahav et du général Yossi ben Hanan.
Outre son président, le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali et Arié Bensemhoun, membres du Bureau Exécutif.
On notait également parmi la centaine de personnes qui ont assisté à cette cérémonie sobre et émouvante, Gil Taïeb, président de l’ABSI, Léon Masliah et Jean-Yves Camus
Photo (Noam Shalit près du portrait de son fils, Gilad, le jour de son apposition au jardin Itshak Rabin) : D.R.