Jean Luc Medina a rappelé que Grenoble a toujours été préservé en matière d'antisémitisme même lors des pics de 2001 à 2003. Cela s'explique sans doute par l'histoire de cette ville de résistance, ville compagnon de la libération ou de très nombreuses familles juives ont pu trouver refuge dans des familles grenobloises, a-t-il estimé.
Si la situation actuelle est l'oeuvre de personnes marginales, le climat dans la ville reste un sujet d'inquiétude. Les autorités publiques prennent la menace très au sérieux. La cellule de veille contre l'antisémitisme s'est réunie le 29 Janvier dernier autour de Madame la procureure générale Valdes-Boulouque et l'ensemble des procureurs de la république du ressort de la cour d'appel en présence du président du CRIF Grenoble Isère et du président de la LICRA. Le tribunal correctionnel de Grenoble a prononcé une première condamnation le 27 Janvier dernier et les parties se sont félicitées de la rapidité de la réaction policière et du traitement judiciaire de cette affaire.
Photo D.R.