L’alliance a 150 ans

A l’UNESCO, maison de l’éducation, de la culture et de la paix, dans le lieu même où s’était déroulée la cérémonie du 100ème anniversaire, l’Alliance a rassemblé ses élèves d’hier et d’aujourd’hui, ses amis et ses compagnons de route, mais aussi l’ensemble des représentants de nos institutions communautaires, dont le Président du CRIF, Richard Prasquier, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, et de nombreux représentants de la classe politique, intellectuelle et économique. La présence de délégations étrangères venues d’Israël, du Maroc, du Canada, des Etats Unis, d’Argentine et de Suisse témoignent, elles aussi, du rayonnement international d’une Alliance en plein essor, forte des valeurs de tolérance et d’ouverture qu’elle défend dans le monde entier.

Devant plus de 900 personnes, dont Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, représentant de la République française, Daniel Ben-Simon, député à la Knesset, représentant de l’Etat d’Israël et André Azoulay, conseiller de sa Majesté, le Roi Mohamed VI, représentant du Royaume du Maroc, le Président de l’Alliance, Ady Steg, a souligné la remarquable longévité de l’institution mais surtout marqué son formidable optimisme pour les 150 prochaines années. Endossant les habits de maître de cérémonie, Marc Eisenberg, président du comité du 150e anniversaire de l’Alliance, est revenu sur le rôle crucial qu’a joué l’Alliance dans l’éducation de si nombreux enfants et sur les grands défis et projets de des cinquante prochaines années. Il a également remis, à l’ensemble des orateurs, la magnifique édition bibliophile, éditée pour l’occasion, de l’ouvrage collectif dirigé par André Kaspi sur l’Histoire de l’Alliance, publiée aux éditions Armand Colin.

Devant des personnalités comme Elie Wiesel, Robert Badinter, Simone Veil, Jean-François Copé, François Zimeray, ou Samuel Pisar, Luc Ferry a prononcé un discours vibrant d’humanisme. L’ancien ministre de l’Education est revenu sur les combats de l’Alliance depuis 1860 pour faire avancer la culture, la civilisation et la foi et sur l’universalité des valeurs portées par l’Alliance. La salle tout entière a été conquise par ses propos et a adhéré à son enthousiasme.

La mezzo-soprano Jennifer Larmore a conclu la soirée sur une note lyrique et des œuvres de Leonard Bernstein, Claude Debussy et Georges Bizet.