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Le CRIF Grenoble-Isère dénonce dans un communiqué l’adoption de cette « motion perfide » qui « vise au détour de propos lénifiants sur la paix, la démocratie et les droits de l’homme sur lesquels il serait possible de bâtir un consensus ». « Cette motion discriminatoire et illégale est de surcroît totalement contre productive et vise ni plus ni moins qu’à introduire le désordre dans les campus et à éloigner l’université de sa véritable mission et vocation de rapprochement », ajoute le communiqué.
Le CRIF Grenoble-Isère « sollicite son annulation pure et simple ».
Ce vote a également provoqué la réaction de l’UEJF qui a dénoncé « un boycott d’Israël en catimini » et a critiqué « l’instrumentalisation des universités par une minorité syndicale ».
L’association a demandé à être reçue d’urgence par le ministre de l’Education nationale et par la conférence des présidents d’université.
Pour Claude Courlet, président de Grenoble II, « cette motion n’appelle pas au boycott des universités israéliennes. Elle attire tout simplement l’attention des autorités européennes sur la situation difficiles des universités palestiniennes ».