Le Hamas ne veut plus jeter personne à la mer?

Aziz Dweik, arrêté par l'armée israélienne après la capture de Gilad Shalit, a été libéré il y a quelques mois après avoir passé près de trois ans en prison. Il est aujourd'hui président du parlement palestinien. Selon le Jérusalem Post, ce dirigeant du Hamas aurait affirmé, lors d’une conversation avec le milliardaire britannique David Martin Abrahams, que le mouvement terroriste islamique serait prêt à accepter la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 - c'est-à-dire aux côtés de l'Etat d'Israël - et à annuler sa charte qui appelle à la destruction d'Israël.

Important mécène du Parti travailliste britannique, David Martin Abrahams qui entretient des relations étroites avec des personnalités politiques britanniques et israéliennes, a indiqué qu'il allait rapporter sa conversation avec Aziz Dweik au ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband et lui demander d'examiner « les implications des ouvertures positives du Hamas ». Au cours de sa conversation avec David Martin Abrahams, à Hébron, il a précisé que d'autres dirigeants du mouvement islamiste, y compris son chef, Khaled Mechaal, basé à Damas et le premier ministre du « gouvernement » du Hamas, dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh ont manifesté leur soutien à l'idée de créer un Etat indépendant de Palestine dans les frontières de 1967. « La charte a été rédigée il y a plus de 2O ans, aurait déclaré Dweik. Personne, aujourd'hui, ne veut jeter qui que ce soit à la mer ».

Photo: D.R.

Source : Jerusalem Post

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