A la fois histoire du CRIF et réflexion sur sa place dans la vie politique contemporaine, l’ouvrage de Ghiles Meilhac étudie le CRIF comme une institution, qui reflète autant la société française qui lui ai contemporaine que les évolutions du judaïsme français, du contexte international, en particulier en lien avec Israël. . « La parole du CRIF est précieuse, elle implique des responsabilités », a rappelé Ghiles Meilhac, raison pour laquelle elle suscite tant de débats.
A la suite d’un exposé liminaire, de nombreuses questions ont été posées sur l'image du CRIF dans l'espace public, sa représentativité, son positionnement par rapport à la « rue juive » par les membres du Comité directeur, parmi lesquels Richard Prasquier, président du CRIF, Roger Cukierman, ancien président, Ariel Goldmann et Meyer Habib, les vice-présidents, Yonathan Arfi, conseiller du président, André Nadjar, président du B’nai B’rith de France, Pascal Markowicz, avocat et Haïm Musicant, directeur général.
Lors de cet échange de vues, Samuel Ghiles-Meilhac et les membres du Comité directeur ont constaté des désaccords tout en soulignant leur volonté de poursuivre le dialogue. « Quelle est la principale qualité et le principal défaut du CRIF ? », a demandé en conclusion un membre du comité directeur. Samuel Ghiles-Meilhac a répondu : « je serai bien incapable d’y répondre. C’est la raison pour laquelle j’ai passé les trois dernières années à faire une thèse »
Photo (Samuel Ghiles Meilhac) : D.R.