L’ancien ministre de la Culture et de la Communication a estimé que l’admission d’Israël à l’organisation mondiale de la Francophonie allait se faire, car « son absence est tellement intolérable ». Il a esquissé les contours de l’organisation de la Francophonie de demain, qui doit être un lieu de rencontre et d’échange, grâce à des réseaux tels que les universités. « La Francophonie n’est pas une question politique. C’est aussi, et de plus en plus, une question citoyenne ! »
Le colloque de Natanya a été suivi par une assistance nombreuse et attentive. Il a permis de mettre en évidence les aspects variés des rapports entre les Juifs (ceux d’Israël et de diaspora) avec le Français, la langue et la culture.
Le colloque sur la francophonie avait été ouvert par des interventions de Zvi Arad, président du centre universitaire de Natanya ; Jacques Huntzinger, président de la fondation France-Israël ; Victor Goldbloom, ancien ministre du Québec et président du Conseil exécutif du Congrès juif canadien ; Jean-Michel Casa, ambassadeur de France en Israël, et Haïm Musicant. Le directeur général du CRIF a souligné que trois candidats à l’élection présidentielle (François Bayrou ; Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy) avaient signé un appel du Crif pour appuyer l’entrée d’Israël dans l’organisation mondiale de la francophonie.