Paris rend hommage à la famille Fogel

L’ambassadeur d’Israël a prononcé ces paroles lors d’un hommage à la famille Fogel, massacrée à Itamar le 11 mars. Le CRIF, le Consistoire central, le FSJU, l’Alliance France-Israël et l’ensemble des organisations juives ont, dimanche 20 et lundi 21 mars, appelé les Parisiens à se recueillir à la mémoire d’Ehud et Ruth Fogel et de leurs trois enfants.

De nombreux parisiens, dont des personnalités telles que les anciens ministres Eric Besson, Bernard Debré, Nicole Guedj et Eric Raoult, le président du groupe d’Amitié France Israël à l’Assemblée nationale, Claude Goasguen, l’adjoint au maire de Paris, Pierre Shapira, le conseiller du président du parti radical, Jean-Jacques Curiel, le Père Patrick Desbois et bien d’autres, avaient tenu à signer un registre de condoléances, dans une tente dressée à proximité de l’Ambassade d’Israël.

En présence de Madame Boublil, membre de la famille Fogel, Richard Prasquier a fait part de son bouleversement, mais aussi du « silence inexplicable de la presse ». Il a souligné que l’on ne pouvait pas qualifier un bébé de trois mois de « colon » et s’est indigné que le Hamas ait distribué des friandises en signe de joie.

Joël Mergui, le président du Consistoire central est revenu sur la symbolique de Pourim : « Nous n’oublions pas qu’Amann a voulu détruire le peuple juif, hommes, femmes et enfants. »

Gil Taieb, le vice-président du FSJU a lancé un appel aux hommes politiques, souvent présents lors de commémorations de la Shoah, mais trop souvent absents pour manifester leur solidarité avec les Juifs qui veulent vivre sur leur terre.

Gilles-William Goldnadel, président de France-Israël, a dénoncé le silence complice, la persistance de l’éducation de la haine. Il a prévenu : « Nous n’avons plus la vocation d’être des victimes. Nous nous défendrons. »

Après les interventions d’Arielle Schwab, présidente de l’UEJF, et de David Messas, Grand Rabbin de Paris, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a rendu hommage à la famille Fogel qui avait l’amour de la terre d’Israël et la faisait fructifier au quotidien. Il a souligné sa volonté de vivre la Torah en Israël. Le Grand Rabbin de France a enfin lancé un appel à l’unité du peuple d’Israël : « Aimer son peuple pour ce qu’il est et non pas pour ce qu’on voudrait qu’il soit ».

Durant deux jours, les militants du B’nai B’rith de France, présidé par André Nadjar, de l’UEJF, présidée par Arielle Schwab, et de la Wizo, présidée par Joelle Lezmi, ont fait signer les registres de condoléances.

Photo : © 2011 Erez Lichtfeld