Le Président du CRIF a répondu à des questions qui ont porté essentiellement sur l’antisémitisme et sur Israël. Richard Prasquier a expliqué que le CRIF pouvait « compter sur le gouvernement pour combattre l'antisémitisme ». Sur les relations entre la France et Israël, le président du CRIF a par ailleurs affirmé que « Nicolas Sarkozy a sans doute une empathie pour Israël » et que le CRIF ne lui demandait pas « d'avoir une politique anti-arabe, mais de prendre en considération les contraintes et les menaces existentielles qui pèsent encore sur Israël ». Il a également évoqué la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens qui devait se fonder sur des bases solides et non pas sur des accords temporaires. Il se dit favorable à l'existence de deux Etats, Israël et la Palestine, et opposé à l'idée d'un Etat binational avec le retour des réfugiés qui signifierait la disparition d’Israël.
Sur les questions d’Israël et de l’antisémitisme, Richard Prasquier conçoit les positions du CRIF comme porteur de « l'expression de sentiments communs à la très grande majorité de la communauté juive de France ».
Lors de cette rencontre, le président du CRIF était accompagné de trois de ses collaborateurs, Edith Lenczner, directrice de la communication , David Gamrasni, médiateur interculturel et Marc Knobel, chercheur. Etaient présents au déjeuner, des journalistes de l’AFP, du Figaro, du Monde, de La Croix, de La Voix protestante, de Justice et paix, Rencontres, Famille Chrétienne, SIF, Reuters, la Vie, Croire Aujourd’hui, Le Pèlerin, Agence de presse internationale catholique, L’Essor, Valeurs actuelles, Le Jour du Seigneur, Lourdes magazine, Eglises d’Asie…