Plusieurs sections régionales du CRIF enverront des délégations ainsi que de nombreuses organisations juives de France dont le Bnai Brith France, les CCJ, le Libi, Siona, l’UEJF, l’UPJF, la Wizo.
Interrogé par RCJ le 17 avril, Richard Prasquier ne minimise pas le travail « très remarquable » mené par plusieurs pays, dont ceux de l’Union européenne, pour modifier le texte de base de façon à ce que les lignes rouges ne soient pas franchises. Le texte initial qui doit servir de base à la déclaration finale a été très largement amendé.
Le président du CRIF note cependant qu’il reste des points problématiques. Sur la demande de l’Iran, la Shoah serait classée parmi « les injustices ». Les pays européens sont en difficulté car le texte qui risque d’être adopté à Genève fait référence à la déclaration finale de Durban I qui avait franchi les lignes rouges.
Richard Prasquier dénonce également une tentative de mise en péril du caractère universel des droits de l’Homme. Certains pays suggèrent en effet que ceux-ci pourraient varier d’une région à une autre. Il y a 15 jours, le conseil des droits de l’Homme présidé par la Lybie, a décidé qu’il ne fallait pas critiquer les religions.
Richard Prasquier est scandalisé par la présence d’Ahmadinejad, le président d’un Etat qui viole les droits de l’Homme. Non seulement, il a nié la Shoah et veut détruire Israël, mais il persécute les minorités religieuses comme les Bahaï, les femmes, les homosexuels, etc.
« C’est lui qui va donner des leçons sur les droits de l’Homme ! Ce sera une tâche sur le conseil des droits de l’homme ! », déclare Richard Prasquier qui n’imagine pas que les diplomates vont rester pendant les diatribes du président iranien.