Avant la visite de Benoît XVI à la synagogue de Rome, souligne le « numéro deux » du Saint-Siège, dans un article publié dans le numéro de février du mensuel d'informations Shalom de la communauté juive de la ville, « on percevait facilement la tension », mais « nous étions tous réunis et comme écrasés par la conscience d'être témoins d'un événement d'espérance destiné non seulement aux personnes présentes mais aussi à être confié à la mémoire du peuple juif et du peuple chrétien », a-t-il affirmé. « Des frères réunis parce que désireux de se retrouver, conscients bien sûr d'une histoire d'incompréhensions, de difficultés réciproques et qui ont en même temps besoin de se voir, de se parler, de se rencontrer pour continuer et consolider le chemin entreprit, irréversiblement », affirme-t-il.
Dans ce même numéro de Shalom, le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, affirme : « Notre choix d'aller de l'avant a été gagnant, sans renoncer à aucun de nos principes, précisant avec courtoisie, respect et amitié, mais de manière ferme et composée, les points de convergence et les différences sur le plan historique, politique et surtout religieux. Notre position a été bien comprise et appréciée », affirme-t-il.
Photo (le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni et le cardinal Tarcisio Bertone) : D.R.
Source : zenit.org