Interrogé pour savoir s’ils étaient en faveur de la libération de Shalit contre 1027 terroristes, 79% des répondants ont dit que oui, contre 14% seulement qui ont répondu non.
L'enquête a été menée le 16 octobre par l'institut Dahaf, dirigé par Mina Tzemach, parmi 500 personnes constituant un échantillon représentatif de la population adulte d'Israël. L'erreur maximale est de 4,4%.
Parmi les répondants de sexe masculin, 74% soutiennent l'accord et 19% s'y opposent, tandis que 86% des femmes le soutiennent et seulement 5% sont contre.
65% des personnes interrogées croient qu'un accord similaire aurait pu être finalisé dans le passé, tandis que 20% ont déclaré qu'un accord avec des conditions similaires n'aurait pas pu être atteint plus tôt.
Concernant la conduite du premier ministre Benyamin Netanyahou, 49% disent qu'il s'est fait influencer par la pression du public tandis que 43% disent qu'il a agi comme un leader.
Interrogé sur le prix de l'accord, 53% ont déclaré que le gouvernement israélien a jeté certains de ses principes et 20% disent que le Hamas a fait plus de concessions qu'Israël. 20% déclaré que les deux parties ont renoncé à certains de leurs principes de manière similaire.
Les personnes interrogées se sont ensuite vues demander si elles craignent pour la sécurité des citoyens israéliens après la libération des prisonniers. 50% ont admis avoir peur, tandis que 48% ont dit avoir confiance dans les forces de sécurité d'Israël.
Enfin, les répondants ont été invités à décrire leurs sentiments envers la mise en œuvre de l'accord Shalit. 44% ont dit être heureux, 17% ont dit être excités, 15% ont déclaré se sentir fiers, 14% concernés, 5% se disent humiliés et 3% sont en colère.
Photo : D.R.
Source : Yedioth Aharonot