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À cette cérémonie assistait un nombre de personnalités dont Mme Irina Bukowa, Directrice générale de l’UNESCO, M. Michel Rocard, M. Zvi Tal ainsi que deux membres du CRIF : le Professeur Bernard Kanovitch et Claude Hampel (Président de la Commission du Souvenir). Dans les discours en l’honneur de Samuel Pisar il fut également rappelé le rôle qu’avait joué le jeune diplomate suédois, Raoul Wallenberg - mort dans les conditions mystérieuses - dans le sauvetage des Juifs de Hongrie durant la Shoah.
« Faire comprendre aux jeunes générations les horreurs qui se sont passées sur notre continent au vingtième siècle et les leçons à en tirer »
Discours de bienvenue de SE Ambassadeur de Suède, M. Gunnar Lund
« Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
Je vous souhaite la bienvenue à notre et je vous remercie d’être venus pour cette importante cérémonie.
Je me sens à la fois fier, honoré, touché de vous recevoir. Lorsqu’on m’a demandé s’il était possible d’avoir la cérémonie de remise des insignes de la Fondation Raoul Wallenberg ici à l’Ambassade, j’ai bien évidemment accepté tout de suite. Le nom de mon célèbre compatriote a compté bien sûr, mais avant tout c’est un très grand privilège pour moi et pour mon ambassade de recevoir Monsieur l’Ambassadeur Samuel Pisar. C’est aussi un privilège et un plaisir de recevoir Madame Louise von Dardel qui est la nièce de Raoul Wallenberg.
Dans quelques instants, je vais laisser la parole à M. Eduardo Eurnekian, le Président de la Fondation, mais je voudrais juste combien je suis admiratif de Samuel Pisar. Je connaissais déjà son enfance et sa jeunesse extraordinaires qu’il a racontées dans le livre « Le sang de l’espoir » que j’avais lu et qui m’avait bouleversé et marqué pour toujours. Et après j’ai appris comment il a passé toute une vie remarquable où il est resté actif pour faire comprendre aux jeunes générations les horreurs qui se sont passées sur notre continent au vingtième siècle et les leçons à en tirer. Il l’a fait avec une constance et une détermination impressionnantes.
Samuel Pisar poursuit une tâche, une mission qui devrait être partagée par nous tous : à savoir apprendre et rappeler sans cesse aux jeunes générations que les horreurs du passé n’appartiennent justement pas au passé, et que le risque n’est jamais bien loin pour qu’elles fassent partie du quotidien.
Merci, cher Samuel Pisar, d’être une source d’inspiration pour nous tous. »