Jean-François Copé au CRIF

Le maire de Meaux a rendu un hommage appuyé aux forces de police  « qui ont été exceptionnelles ». Jean-François Copé a fait valoir que Nicolas Sarkozy était « le candidat de la raison » contre le flou inquiétant qui entoure les propositions de son rival principal, en particulier dans le domaine nucléaire et le développement économique. Jean-François Copé a dénoncé tous les extrémismes et affirmé qu’il n’y aura pas d’alliance avec le Front National. Il a ajouté : « Nous devons combattre sans faiblesse le fondamentalisme intégriste».

Remerciant Jean-François Copé, Richard Prasquier a développé trois points : la France n’est pas un pays antisémite ; il faut être impitoyable vis-à-vis de toutes les manifestations d’intégrisme, faisant allusion au prochain congrès de l’UOIF où étaient attendus des dirigeants des Frères musulmans, dont le Cheik Qaradawi ; la détestation d’Israël est l’élément central de l’antisémitisme. De ce point de vue, Jean-François Copé a déploré des graves ambiguïtés à gauche de l’échiquier politique, avec d’une part, le relais par le Front de Gauche d’un appel de Mikis Theodorakis qui a eu récemment des déclarations antisémites, et d’autre part, la tribune offerte par François Hollande à Stéphane Hessel, dont les « indignations » sont très sélectives puisqu’il soutient les campagnes de boycott qui visent directement et uniquement Israël, et qu’il ne s’intéresse guère à ce qui se passe ailleurs dans le monde.