- English
- Français
Lors de la dernière rencontre avec Mgr Jérôme Beau, il fut question de la catéchèse dont on mesure l’importance puisqu’elle résonne au cœur même des croyants. Nous savons aujourd’hui que la rédaction de la catéchèse est avalisée par l’épiscopat français et donc absolument lavée de toute forme d’antijudaïsme ou de prosélytisme.
Si une attente teintée d’inquiétude a accompagné les premiers jours de l’élection du Pape François, premier Pape non européen de la longue histoire de l’Église catholique apostolique et romaine, la confiance est revenue notamment lorsque dès sa prise de responsabilité le souverain pontife s’est adressé au Grand Rabbin de Rome, rappelant par ce geste que le dialogue judéo-chrétien n’est pas un dialogue parmi d’autres, mais qu’il est bien inscrit au cœur de l’histoire.
Il a depuis son élection multiplié les déclarations dénonçant avec force le scandale de l’antisémitisme jusqu’à récemment dans le quotidien La Stampa.
L’appel radical de condamnation de l’antisémitisme est encore martelé lorsque l’Évêque de Rome soutient au Vatican en octobre dernier devant une trentaine de représentants de la Communauté juive de Rome que « « c’est une contradiction qu’un chrétien soit antisémite. Ses racines sont un peu juives. Un chrétien ne peut pas être antisémite ! Que l’antisémitisme soit banni du cœur et de la vie de tout homme et de toute femme ! ».
Mgr Jérôme Beau attire toutefois l’attention sur le temps nécessaire pour que les professeurs d’exégèse formés il y a plus de 20 ans fassent leur l’étude de l’Écriture en mettant en valeur ses racines juives et le fait que Jésus Juif parlait à des apôtres juifs.