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Publié le 12 Février 2014

La commission du CRIF des relations avec les Chrétiens reçoit Mgr Beau, Évêque auxiliaire de Paris

La commission du CRIF des relations avec les Chrétiens présidée par Gérard Israël a reçu, lundi 20 janvier 2014, Mgr Jérôme Beau, Évêque auxiliaire de Paris. C’est la troisième fois que cette commission reçoit le prélat français qui fait montre d’un intérêt particulier pour ces travaux à l’instar de l’épiscopat français qui s’illustre par sa volonté sincère et profonde de comprendre « ce que nous sommes » selon les mots de Gérard Israël. Cette attitude dynamique et fraternelle se conjugue avec des gestes et des actes.

Lors de la dernière rencontre avec Mgr Jérôme Beau, il fut question de la catéchèse dont on mesure l’importance puisqu’elle résonne au cœur même des croyants. Nous savons aujourd’hui que la rédaction de la catéchèse est avalisée par l’épiscopat français et donc absolument lavée de toute forme d’antijudaïsme ou de prosélytisme.

 

Si une attente teintée d’inquiétude a accompagné les premiers jours de l’élection du Pape François, premier Pape non européen de la longue histoire de l’Église catholique apostolique et romaine, la confiance est revenue notamment lorsque dès sa prise de responsabilité le souverain pontife s’est adressé au Grand Rabbin de Rome, rappelant par ce geste que le dialogue judéo-chrétien n’est pas un dialogue parmi d’autres, mais qu’il est bien inscrit au cœur de l’histoire.

 

Il a depuis son élection multiplié les déclarations dénonçant avec force le scandale de l’antisémitisme jusqu’à récemment dans le quotidien La Stampa.

 

L’appel radical de condamnation de l’antisémitisme est encore martelé lorsque l’Évêque de Rome soutient au Vatican  en octobre dernier devant une trentaine de représentants de la Communauté juive de Rome que « « c’est une contradiction qu’un chrétien soit antisémite. Ses racines sont un peu juives. Un chrétien ne peut pas être antisémite ! Que l’antisémitisme soit banni du cœur et de la vie de tout homme et de toute femme ! ».

 

Mgr Jérôme Beau attire toutefois l’attention sur le temps nécessaire pour que les professeurs d’exégèse formés il y a plus de 20 ans fassent leur l’étude de l’Écriture en mettant en valeur ses racines juives et le fait que Jésus Juif parlait à des apôtres juifs. 

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