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L'institution que dirige l'ancien maire de Toulouse regroupe désormais quatre précédentes structures : le Défenseur des Enfants, la Commission nationale de Déontologie de la Sécurité, la Halde ( Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité) et le Médiateur de la République ( Droits des Usagers des Services publics). Son périmètre d'action est, dès lors, particulièrement large et ses moyens juridiques très étendus.
Au cours d'une discussion informelle, les questions du boycott des produits israéliens, des délais de prescription en passe d'être raccourcis ou encore de l'islamophobie ont été notamment abordées. Dominique Baudis considère que le boycott a bien un caractère discriminatoire. Pour sa part, Richard Prasquier a souligné qu'il ne faut pas confondre la critique des religions qui fait partie des droits de l'individu avec la haine de certaines personnes et les agressions commises contre elles en raison de leur appartenance à tel ou tel groupe humain.
Enfin, l'utilisation du mot « race » et son éventuelle suppression de textes officiels avec ses avantages et ses inconvénients a été examinée.
Dominique Baudis était accompagné de Madame Maryvonne Lyazid, adjointe du Défenseur et de Monsieur Richard Senghor, secrétaire général de l'Institution. Le président du CRIF était, pour sa part, accompagné de Jean-Pierre Allali, membre du Bureau exécutif.