- English
- Français
Le Château de la Verdière n’existe plus, mais une stèle et une plaque commémoratives rappellent les noms des victimes
Il y a 70 ans, les trente Enfants du Château de la Verdière partaient vers leur funeste destin, accompagnés de quelques mamans et d’Alice Salomon, leur directrice qui insista pour partir avec eux. La Gestapo est venue les chercher au matin du 20 octobre 1943 dans ce lieu qui donnait l’impression de normalité.
C’est seulement en 1992 que les Marseillais découvrent cette page sombre de leur histoire, en partie grâce aux recherches de l’historienne Suzette Hazzan, aux volontés de la présidente de l’Amicale des Déportés d’Auschwitz, Denise Toros-Marter, et de l’UEJF. Jean Jacques Zenou, Président du Comité des Enfants de la Verdière a invité pour la circonstance Agnès et Sarah Salomon, petite fille et arrière-petite-fille de la Directrice, qui a évoqué le destin tragique de sa grand-mère.
Michèle Teboul, Présidente du CRIF Marseille-Provence, les Députés Sylvie Andrieux et Avi Assouly, Garo Hovsepian, Maire de secteur, Caroline Pozmentier, Adjoint au Maire, Jean Claude Gaudin et Félix Weygand, Conseiller général pour Jean Noël Guérini, Président du Conseil général, les élus Richard Miron, Daniel Sperling, Jocelyn Zeitoun, Séréna Zoughi, Élie Benarroch pour le FSJU, Yves Levy pour le Consistoire et Robert Mizrahi, pour le Comité de Yad Vashem Sud, étaient présents. Présidents d’associations, amis et anonymes, adultes et jeunes sont venus nombreux. Des enfants ont déposé des fleurs pour chaque disparu. Le Château de la Verdière n’existe plus, mais une stèle et une plaque commémoratives rappellent les noms des victimes, 40 avenue de la Rose.
Source : http://www.crif-marseilleprovence.org/Il-y-a-70-ans-les-Enfants-du.html