Lu dans la presse
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Publié le 11 Février 2019

France - Plusieurs profanations d'églises en quelques jours

Depuis quelques jours en France, des dignitaires catholiques déplorent des dégradations d'édifices et de symboles religieux. Une situation inacceptable que le Crif dénonce avec sévérité.

Publié le 10 février dans Le Figaro

«Parmi tant de violences qui agitent notre société en ce moment, il y a aussi celles-ci : les profanations de nos églises, plusieurs ces jours-ci.» Voilà ce que dénonce ce dimanche l'Abbé Grosjean sur Twittter. «Cette violence est grave : elle atteint des lieux de cultes, lieux de paix pour tous ; elle blesse beaucoup de croyants dans leur foi», poursuit-il.

Ce qui le fait réagir, c'est la publication, ce samedi matin, des photos de dégradations dans une église de Dijon. Le tabernacle a notamment été ouvert, et les hosties éparpillées. 

«C’est avec beaucoup de tristesse que les prêtres et les chrétiens de la paroisse Dijon-Notre-Dame ont constaté que leur église a été profanée tôt ce matin, et particulièrement les espèces eucharistiques», a réagi le vicaire général du diocèse, cité sur le site du Diocèse de Dijon.

Si ce samedi, c'est Dijon qui a été touchée, les dégradations se multiplient ces derniers jours partout en France. À Houilles, dans les Yvelines, l'église Saint-Nicolas a notamment subi trois actes de vandalisme en une dizaine de jours : une statuette de Vierge à l'enfant a été brisée. Quelques jours plus tôt, c'est la croix de l'autel et le siège du prêtre qui avaient été pris pour cible. Une plainte a été déposée, selon Le Parisien .

Excréments à Nîmes, «dab» du Christ dans le Tarn

Dans le Tarn, la cathédrale de Lavaur a reçu la visite de vandales mardi 5 février, note La Dépêche du mid . Un bras du Christ a été tordu pour lui faire faire un «dab», des restes de gâteaux ont été découverts, une nappe brûlée.

À Nîmes, l'église Notre-dame-des-enfants a elle aussi subi des dégradations mercredi 6 février, selon l'AFP. Cette fois-ci, en plus du tabernacle cassé et d'hosties retrouvées sur le sol, des excréments avaient été jetés sur les murs intérieurs de l'édifice. Le parquet de Nîmes a ouvert une enquête.