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Publié le 16 février dans Le Figaro
Selon le magazine Der Spiegel et le quotidien Bild, le groupe, dont douze membres ont été mis en détention samedi après des perquisitions dans toute l'Allemagne vendredi, voulait frapper des lieux de culte musulmans pendant la prière.
Ils comptaient imiter l'attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, qui a causé la mort de 51 personnes dans deux mosquées l'an dernier. Ils entendaient utiliser des armes semi-automatiques notamment.
Le chef présumé du groupe, connu et surveillé depuis plusieurs mois par les autorités, avait détaillé ses plans lors d'une réunion organisée avec ses complices la semaine dernière. Les enquêteurs en ont eu connaissance grâce à un informateur infiltré dans le groupe, affirment les deux journaux.
Les enquêteurs ont retrouvé, lors des perquisitions menées dans 13 lieux répartis sur cinq États régionaux, des «couteaux», «arbalètes», des «grenades», mais aussi un «fusil de chasse» et un «pistolet».
Quatre des individus arrêtés sont soupçonnés d'avoir formé «une association d'extrême droite à caractère terroriste» tandis que les huit autres sont soupçonnés de leur avoir fourni un soutien «financier» ou «une aide pour se procurer des armes», selon le parquet. Parmi les suspects, tous de nationalité allemande, figure un policier de Rhénanie du Nord-Westphalie qui a été suspendu. Selon Bild, son but était de «lancer une guerre civile» dans le pays.
Les autorités allemandes s'inquiètent d'un terrorisme d'extrême droite depuis notamment le meurtre d'un élu allemand pro-migrants, membre du parti de la chancelière Angela Merkel, en juin dernier.
À Dresde, dans l'ex-RDA, huit néonazis sont également jugés depuis près de cinq mois pour avoir planifié des attentats contre des étrangers et des responsables politiques.
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