Lu dans la presse
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Publié le 21 Octobre 2020

France - Emmanuel Macron annonce la dissolution du collectif "Cheikh Yassine" et promet d'intensifier les actions

Le chef de l'État s'est exprimé à l'issue d'un déplacement dans la préfecture de Bobigny, où il a présidé une séance de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire.

Le mot du Crif

Le 19 octobre 2020, le Président du Crif Francis Kalifat a adressé un courrier au Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin afin de l'alerter sur le profil d'Abdelhakim Séfrioui, et sur le Collectif Cheikh Yassine qu'il a fondé.

Francis Kalifat a notamment interpellé le Ministre sur les attaques régulières de ce Collectif à l'encontre du Crif et des "organisations sionistes". Il a fait part de son inquiétude face aux agissements de cette officine proche des Frères Musulmans et a demandé sa dissolution.

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Publié le 20 octobre 2020 dans Le Figaro

«Des actes sont attendus par nos concitoyens». En marge d'un déplacement à Bobigny (Seine-Saint-Denis), où il a présidé une séance de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire ce mardi, Emmanuel Macron a renouvelé le discours martial qui ne le quitte plus depuis que Samuel Paty a été décapité en pleine rue par un terroriste. «Suite à l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, nous allons renforcer encore ce qui a été lancé», a-t-il assuré.

«Plusieurs dizaines d'actions concrètes ont été lancées ces derniers jours contre des organisations, des associations ou des individus qui portent un projet d'islamisme radical, ou une idéologie de destruction de la République. Nous ne les laissons pas passer», a-t-il martelé.

Le chef de l'État a également annoncé qu'il prononcerait la dissolution du collectif propalestinien, «Cheikh Yassine», dès mercredi matin en Conseil des ministres.

Assurant qu'«il ne s'agit pas de faire de nouvelles déclarations», le président de la République a promis que «les actions continueront» et que «les actions s'intensifieront». «Les mots, nous les avons eus. Le mal, nous l'avons nommé. La stratégie, elle a été expliquée et déployée aux Mureaux (le 2 octobre dernier). Mais (...) nos concitoyens dont la religion est l'islam doivent être protégés dans notre pays contre le mal qu'est l'islam radical», a-t-il ajouté.