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Publié le 20 avril 2020 sur le site de i24news
Confinement et distanciation sociale obligent, Yad Vashem a fermé ses portes au public et ne tiendra aucun événement in situ pour Yom Hashoah, le "jour de la Shoah", qui se tient du coucher du soleil lundi à la tombée de la nuit mardi en Israël.
Idem dans de nombreuses villes dans le monde.
Dov Landau est un "homme-mémoire". Chaque année, il se rend à Auschwitz avec des groupes scolaires pour leur transmettre son récit intérieur de la Shoah. Cette année, il s'est déjà rendu à deux reprises en Pologne pour témoigner. Mais la pandémie a mis fin à ses allers-retours.
Comme lui, Shmouel Blumenfeld, rescapé d'Auschwitz, est un habitué des excursions scolaires en Pologne, en témoigne la galerie de photos alignées dans son appartement, dans une tour vitrée en banlieue de Tel-Aviv.
Pour Yom Hashoah, cet homme de 95 ans témoignera de son expérience personnelle par visioconférence auprès de membres d'une association israélienne.
Cette année sert de test avant le jour où les derniers survivants auront disparu et où il ne restera que leurs témoignages pour transmettre la mémoire de la Shoah aux générations futures.
Des organisations recueillent depuis des années des témoignages vidéos de survivants afin de se préparer à ce "jour 0".
Face à la crise sanitaire, le mémorial de Yad Vashem a pré-enregistré une cérémonie, avec des témoignages et des discours de personnalités politiques, qui sera diffusée lundi soir sur les chaînes israéliennes et sur leur page Facebook.