Tribune
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Publié le 17 Juin 2011

Campagne Stop the Bomb Europe: Pas de liberté de mouvement pour Abassi, le père de la bombe nucléaire iranienne ! Par Eve Gani

En février 2011, Ahmadinejad a simultanément nommé Fereydoun Abbasi-Davani au poste de directeur du programme nucléaire iranien et à l’un des postes de la vice-présidence. Abbasi-Davani prévoit d’assister la conférence interministérielle de l’AIEA sur la sécurité nucléaire du 20 au 24 juin à Vienne. En raison de son implication directe dans le programme d’armement nucléaire iranien, Abbasi-Davani a été ajouté sur la liste des personnes sanctionnées par l’ONU en 2007 et son nom est mentionné dans les sanctions de l’Union européenne votées en 2010. Néanmoins, la commission onusienne a levé les restrictions de voyage pour cette visite en Autriche.




Abassi a lui-même déclaré publiquement au début de ce mois que l’Iran triplera ses capacités d’enrichissement d’uranium au mépris total des résolutions votées par le conseil de sécurité des Nations Unies. Pourtant, en dépit de condamnations purement rhétoriques, cette annonce n’a provoqué aucune réaction.



Il y a quelques jours, Ahmadinejad a renouvelé ses menaces d’annihilation de l’Etat juif et a décrit Israël comme une « tumeur » ayant besoin d’être « chirurgicalement ôtée ». Pourtant, la bombe iranienne n’est pas uniquement une menace pour Israël. Il s’agit d’une menace pour la région entière, pour l’Occident, et pour la population iranienne elle-même, qui est prise en otage par un régime poursuivant des projets apocalyptiques.



Récemment, un site Internet contrôlé par les Gardiens de la Révolution projetait publiquement et pour la toute première fois « le jour du premier test de la bombe nucléaire couronné de succès.»



Le régime iranien se repose sur des personnages tels qu’Abbasi pour acquérir les moyens technologiques nécessaires afin de mettre en œuvre ses fantasmes destructeurs.



Pour la seconde fois en un mois, Vienne permet au régime iranien de s’exprimer dans son forum, un régime qui continue à persécuter les homosexuels, les femmes et les minorités ; un régime qui organise des conférences ouvertement négationnistes et qui finance le Jihad global et les organisations terroriste dans le monde entier ; un régime qui participe à la suppression brutale d’opposants à ses alliés, comme le régime Assad en Syrie.



Les représentants du régime iranien profitent de leurs apparitions au devant la scène internationale pour disséminer leur idéologie meurtrière.



Photo : D.R.