D’Oxford, où, étudiant, il était vu à 30 ans comme un défenseur du libéralisme, David Harris explique qu’il plaide à 60 ans pour Israël, car « Israël est une cause libérale ». De la liberté de culte à l’accueil des immigrants, l’Etat d’Israël présente les caractéristiques d’une société ouverte, contrastant fort avec ses Etats voisins. La Knesset, la pluralité des partis politiques et la présence d’un quatrième pouvoir médiatique contestataire font d’Israël une démocratie où vibre le débat, notamment sur le conflit israélo-palestinien ; alors que le Hamas, le Hezbollah et l’Iran continuent à s’armer et à lancer des appels à un monde sans Israël.
Israël n’est pas parfait, reconnaît David Harris, mais la critique qui ne se focalise que sur le « parfait » est parfois l’ennemie du regard porté sur le bien. « Israel est un bon pays », explique Harris, surtout en « le regardant de plus prêt, plutôt que par le filtre de la BBC ou du Guardian».
Photo : D.R.
Source : Huffington Post