Nous savons que Mein Kampf et les Protocoles des Sages en Sion sont librement accessibles aux lecteurs turcs et publiés régulièrement. Nous savons aussi qu’en Turquie, une pancarte avait interdit dernièrement l’accès d’un bâtiment privé « aux chiens, aux arméniens et aux Juifs. » Si ce n’est pas là une acceptation de l’antisémitisme ou du racisme, qu’est-ce donc ?
Ce n’est pas parce qu’il y a des antisémites et des racistes dans les pays de l’Union européenne que l’antisémitisme et le racisme peuvent être considérés en Turquie comme relativement moins important que l’antisémitisme et le racisme dans les pays occidentaux.
Marc Knobel
Photo : D.R.